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Municipales 2026 à Paris: Clément Beaune "n'écarte aucune possibilité"

Le nouveau Haut-commissaire au plan, Clément Beaune, le 14 février février 2024 à Paris

Le nouveau Haut-commissaire au plan, Clément Beaune, le 14 février février 2024 à Paris - Ludovic MARIN / AFP

L'ancien député de Paris, battu aux dernières élections législatives, souhaite s'investir pour la campagne des municipales, mais ne dit pas, pour l'instant, à quelle place il souhaite prétendre.

Et pourquoi pas lui? Avant les élections municipales de Paris en 2026, l'ancien député de la capitale Clément Beaune "n'écarte aucune possibilité", pas même celle d'être candidat. Il le fait savoir ce mercredi 16 avril au micro de Sud Radio, en précisant toutefois qu'"être candidat (...) cela peut vouloir dire plusieurs choses", dont le fait d'être "engagé pour une place sur une liste", sans en être à la tête.

Devenu Haut-commissaire au Plan après sa défaite aux dernières élections législatives anticipées - poste occupé précédemment par l'actuel Premier ministre François Bayrou - Clément Beaune plaide pour qu'une personnalité du socle présidentiel (Renaissance, Horizons, Modem) se présente.

Comprendre: il privilégie cette option à celle d'une candidature commune avec le parti Les Républicains (LR) derrière Rachida Dati, qui est devenue ministre de la Culture il y a plus d'un an et dont les ambitions parisiennes sont connues, même si cette dernière n'est pas entrée en campagne pour l'instant.

Rachida Dati, "ce n'est pas ma famille politique"

"Madame Dati est engagée à Paris depuis longtemps. Je crois que ce n’est un mystère pour personne que ça l’intéresse et elle y est légitime pour sa famille politique. Mais ce n’est pas ma famille politique", explique Clément Beaune, sans écarter totalement la possibilité de soutenir l'actuelle maire du VIIe arrondissement.

Pour autant, "ce serait quand même bizarre que dans la capitale de la France, alors que nous avons des élections municipales importantes en 2026 notre famille politique (...) ne soit pas représenté", insiste l'ancien ministre des Transports, ajoutant: "Il y a des gens issus de ce courant, comme monsieur (Pierre-Yves) Bournazel (Horizons), qui sont aussi intéressés et candidats, il faut regarder ça."

Lorsque Rachida Dati avait rejoint le gouvernement, le 11 janvier 2024, Éric Ciotti, alors président de LR, avait jugé que l'ex-garde des Sceaux ne "fai(sait) plus partie des Républicains", mais aucune procédure d'exclusion n'avait été mise en oeuvre.

Depuis le député des Alpes-Maritimes a quitté le navire pour s'allier au Rassemblement national, tandis que Rachida Dati a reprise sa carte chez LR, indiquait Le Parisien le 2 avril dernier.

Au sein de LR justement, le sénateur Francis Szpiner a sollicité l'investiture du parti. L'avocat et ancien maire du XVIe arrondissement avait créé un troisième groupe de droite au Conseil de Paris pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec le camp présidentiel.

Du côté de Renaissance, il est prévu d'annoncer la tête de liste le 30 juin. Le président de l'Assemblée départementale parisienne du parti, Sylvain Maillard, considère que Rachida Dati est "la mieux placée".

Baptiste Farge