Longjumeau: une jeune femme de 20 ans meurt à l'hôpital après plusieurs heures passées aux urgences

Une patiente de 20 ans est morte aux urgences de Longjumeau mercredi 9 janvier à 19h30, après avoir été admise dans la matinée.

Une jeune femme de 20 ans est morte aux urgences de Longjumeau (Essonne) mercredi 8 janvier, a indiqué le directeur du GHNE (Groupement hospitalier du Nord Essonne) à BFMTV, confirmant une information du Parisien.

D'après le directeur, la patiente a été admise mercredi matin, "debout, sur ses deux jambes". Elle était atteinte d'une maladie que le secret médical ne permet pas de dévoiler.

Un scanner vers 16 heures

La patiente a ensuite passé un scanner vers 16 heures et était à ce moment, dans un état de santé stable. Ce n'est qu'après cet examen que son état s'est subitement dégradé.

"Elle est revenue très fébrile, puis elle a fait un arrêt (cardiaque, NDLR). Aussitôt, l'équipe a tenté de la réanimer, y compris le SMUR appelé en renfort", indique Cédric Lussiez, le directeur du GHNE, mentionnant 19h30 comme heure du décès.

Toute l'équipe médicale est sous le choc. "La situation est terrible. Il a fallu expliquer à sa maman l'inexplicable", continue le directeur du GHNE.

Une autopsie en cours

Le directeur n'évoque pas la mise en place d'une enquête interne, mais d'un retour fait systématiquement "en cas d'évènement indésirable grave, en l'occurrence gravissime", dit-il. "Pour étudier le déroulé des faits, et tenter de comprendre ce qu'il s'est passé." Une autopsie est en cours pour déterminer les causes du décès.

Comme de nombreux services hospitaliers, le centre de Longjumeau connaît un surplus d'activité depuis la deuxième semaine des vacances de Noël, "+25% comme chaque année avec la grippe", explique Cédric Lussiez.

Le plan blanc, qui permet de réorganiser les services, venait d'être activé. Une centaine de patients étaient présents aux urgences mercredi, contre une moyenne de 80. "Mais cela ne permet pas de faire un lien avec la mort de la patiente", selon le responsable du groupement hospitalier. 

Margaux de Frouville, avec Marine Langlois