INFO BFMTV. Surveillant pénitentiaire agressé à Montreuil: un troisième suspect interpellé à Marseille

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration) - Denis Charlet
Il était recherché depuis le début du mois d’octobre. Selon les informations de BFMTV, un homme, soupçonné d’avoir pris part à la violente agression d’un agent pénitentiaire en poste à la prison de La Santé à Paris, a été interpellé, le 16 octobre, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Ce suspect a été arrêté alors qu’il faisait l’objet d’une fiche de recherche après avoir été identifié par les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, en charge des investigations.
Toujours selon nos informations, l’empreinte génétique de cet homme a été relevée sur la sonnette de la porte de l’appartement du surveillant agressé. Ce suspect a été présenté, ce vendredi 18 octobre, à "un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Bobigny", a précisé le parquet de Bobigny à BFMTV.
Trois suspects avaient déjà été interpellés, dans ce dossier, comme l’avait révélé BFMTV. Deux d’entre eux, dont une mineure, ont été mis en examen, avant d’être placés en détention provisoire. Cette dernière se trouvait au volant d’un véhicule Audi Q2 au moment de l’agression qui remonte à la soirée du 26 septembre.
"Plusieurs coups au visage"
Toujours selon BFMTV, l’un des suspect est passé aux aveux et a indiqué avoir agi "en échange de 800 euros". Le soir des faits, vers 22h45, trois inconnus, masqués, et munis d’une arme de poing, étaient parvenus à pénétrer dans le domicile du surveillant de prison, domicilié à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
L'agent victime, né en 1983, avait été blessé par "plusieurs coups au visage", et sa conjointe, née en 1989, avait été "choquée, mais pas blessée", selon les informations transmises par le parquet de Bobigny qui précise qu'"aucune autre personne n'était dans le logement, au moment des faits."
Avant de quitter l'appartement, les agresseurs avaient proféré "des menaces en lien avec le travail de l'agent pénitentiaire", a ajouté le parquet, sans davantage développer sur la teneur des propos tenus. Les investigations se poursuivent pour déterminer le mobile précis de cette agression.