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Paris Île-de-France

Ils droguaient leurs victimes au GHB pour les dévaliser à Paris: quatre suspects interpellés

Véhicule de police (illustration)

Véhicule de police (illustration) - Philippe HUGUEN © 2019 AFP

Ces quatre personnes sont soupçonnées d'avoir drogué volontairement puis dévalisé 14 victimes transportées en véhicule. L'une des personnes interpellées est accusée de s'être fait passer pour un chauffeur VTC.

Quatre personnes ont été interpellées ce mercredi à Paris, soupçonnées d'avoir drogué puis dévalisé 14 victimes transportées en véhicule avec chauffeur, en leur faisant boire de l'alcool au GHB, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Les quatre hommes ont été placés en garde à vue pour vol en bande organisée, usage frauduleux d'un moyen de paiement et administration de substance nuisible, du GHB, selon cette source.

En septembre, à la sortie d'une boîte de nuit, un homme affirme avoir été victime de vol de cartes bancaires, pour un préjudice de plus de 18.000 euros.

Un faux chauffeur de VTC

Il a accusé un individu se faisant passer pour un chauffeur VTC de l'avoir drogué au GHB en lui proposant du whisky. Il s'est retrouvé "délesté de toutes ses affaires et argent", hagard sur le trottoir et a porté plainte quelques jours plus tard.

L'enquête, menée par la brigade d'enquête et d'investigation du commissariat du Xe arrondissement, a permis d'identifier d'autres personnes victimes du même "mode opératoire", avec alcool drogué, selon la source.

Une victime s'est ainsi fait voler ses clés. Son appartement a été ensuite "dévalisé pour un préjudice de 48.000 euros".

Préjudice total de 120.000 euros

En tout, 14 victimes ont été identifiées dans différents quartiers de Paris, dans les IXe, XVe, XVIe et XVIIe arrondissements, pour un préjudice total de 120.000 euros sur un an.

Ce mercredi, quatre personnes ont été interpellées, dont l'auteur présumé et ses trois complices, âgés de 27 à 50 ans. Les perquisitions ont permis la découverte d'une cache dans la voiture du mis à cause qui dissimulait la bouteille décrite dans les plaintes des victimes comme contenant du GHB.

H.R. avec AFP