Île-de-France: trois interpellations après le vol de singes et de perroquets dans des zoos

Les trois jeunes, âgés de 20 à 23 ans, ont reconnu les faits. Ils ont déclaré qu'ils "rêvaient d'avoir des animaux exotiques". Ils seront jugés en novembre.

Trois individus ont été interpellés jeudi pour avoir volé des singes et des perroquets dans plusieurs parcs animaliers d'Île-de-France, rapporte Le Parisien ce samedi.

Âgés de 20 à 23 ans, ils ont reconnu les faits en disant qu'ils "rêvaient d'avoir des animaux exotiques".

Trois oustitis et deux perroquets

Le 1er janvier dernier, les soigneurs du zoo de Thoiry, dans les Yvelines, ont eu la mauvaise surprise de découvrir que trois ouistitis pygmées avaient été volés. Ce petit animal, qui mesure entre 12 et 15 cm, peut se vendre jusqu'à 3500 euros par individu.

Les trois singes ont fait leur réapparition moins d'une semaine plus tard, lorsque deux jeunes se sont présentés au parc des félins de Lumigny-Nesles-Ormeaux avec les oustitis, prétendant avoir trouvé les animaux dans une maison abandonnée. Mais les singes ont bien été reconnus comme étant ceux de Thoiry.

Dans la nuit du 9 au 10 janvier, ce sont cette fois deux perroquets qui ont disparu du parc Parrot World, en Seine-et-Marne, alors qu'ils se trouvaient dans l'infirmerie locale. Quelques jours plus tard, deux jeunes se sont rendus dans une clinique vétérinaire pour faire soigner deux perroquets. Le vétérinaire, qui travaille également au sein de Parrot World, a reconnu les animaux.

Ils risquent jusqu'à sept ans de prison

La gendarmerie de Coulommiers, en Seine-et-Marne, a immédiatement été prévenue et les deux jeunes interpellés. Les autorités soupçonnaient alors un plus vaste trafic et ont relâché les suspects, afin de les surveiller. Ils ont de nouveau été interpellés jeudi. Deux autres jeunes ont également été interpellés, mais l'un d'entre eux a été mis hors de cause.

Les trois jeunes seront jugés le 9 novembre pour "vol aggravé" et "détention et transport sans autorisations d'animaux d'espèces non domestiques". Ils encourent jusqu'à 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.

Laurène Rocheteau