BFMTV
Paris Île-de-France

Goussainville: un quartier investi par des adeptes de sexe en plein air, les riverains excédés

Un habitant du Vieux-Pays de Goussainville.

Un habitant du Vieux-Pays de Goussainville. - -

Ce quartier "fantôme", déserté par les riverains dans les années 1970 après l'installation d'une piste de l'aéroport de Roissy à proximité, est investi par les adeptes des ébats en plein air, au grand dam des locaux.

Avec ses quelque 300 habitants, le Vieux-Village de Goussainville est surnommé le "village fantôme". Déserté dans les années 1970 après la construction d'une des pistes de l'aéroport de Roissy à quelques kilomètres, les riverains restants sont toutefois confrontés à des problèmes d'incivilités: le quartier est devenu un lieu privilégiée pour les couples adeptes de relations sexuelles en public.

Dans les colonnes du Parisien, les habitants du quartier, excédés, affirment que le problème n'est pas nouveau. "Ces choses-là sont connues depuis des années ici", explique l'un des riverains.

Inetrrogée par nos confrères, une mère de famille assure avoir été témoin, trois fois en l'espace d'une semaine, de parties de "jambes en l'air", sur la place centrale du quartier. "Je leur dis d’arrêter et ils continuent!", s'insurge-t-elle, expliquant avoir déjà filmé des ébats pour les signaler à la police.

Des investigations "en cours"

"Régulièrement, des voitures se garent, fenêtres ouvertes sinon ce n’est pas drôle, avec à l’intérieur des personnes qui font l’amour. La dernière fois, ils ont vu que j’étais avec mon fils de 11 ans! Mais ils n’ont pas stoppé pour autant. On a bien aperçu la fille remonter son string rouge", fulmine-t-elle auprès de nos confrères.

Gênés par l'installation de plots en béton au bord de la route principale, qui empêchent les voitures de stationner, les couples s'adonnent à leurs pratiques dans le parc du quartier, dans la rue, ou sur cette place.

"Voir des gens tous les jours faire ça devant chez soi, ce n’est pas agréable", souligne une autre riveraine.

Contacté par nos confrères, le cabinet du maire assure que des investigations étaient "en cours" mais plaide "le fait isolé". "Cela fait partie des incivilités que l’on veut combattre", ajoute-t-il.

F.R