Gare d'Austerlitz: l'homme touché par un tir de la sûreté ferroviaire en état de mort cérébrale

L'homme touché ce lundi 3 février par des tirs d'agents de la sûreté ferroviaire après avoir sorti une arme, qui s'est révélée factice, se trouve "en état de mort cérébrale" selon le parquet de Paris.

Quelques heures après avoir été touché par des tirs d'agents de la sûreté ferroviaire (SUGE), ce lundi 3 janvier au sein de la gare d'Austerlitz à Paris, l'homme ayant sorti une arme, qui s'est révélée factice, se trouve "en état de mort cérébrale" depuis le début de soirée, indique dans un communiqué le parquet de Paris.

Aux alentours de 14 heures, un homme a été signalé par un témoin auprès des agents de la RATP. Ceux-ci ont à l'heure tour contacté les agents de la SUGE pour intervenir après la découverte de "quatre croix gammées aux abords de la ligne 5".

Plus tôt, vers 11 heures, le même homme avait été repéré par d'autres agents après avoir "gravé des croix gammées sur du mobilier RATP en différentes stations de la ligne 9".

"Une balle a touché le suspect à l’aine"

À l’approche des agents de la SUGE, vers 14h30 à la gare d'Austerlitz, l’homme "a sorti ce qui apparaissait être une arme de poing, qu’il a brandie des deux mains en direction des agents", selon le parquet de Paris. Une arme, qui s’est par la suite avérée factice.

L'homme touché par les tirs n'a pas respecté les "injonctions des agents" lui intimant l'ordre de lâcher l'arme. "L’un d’eux a fait usage de son arme administrative à deux reprises. Une balle a touché le suspect à l’aine", explique le parquet.

Un chauffeur de taxi, victime par ricochet, a également été touché à un degré de gravité moindre au pied avant d'être pris en charge par les secours.

"L’agent ayant fait usage de son arme (né en juillet 1978) a été placé en garde à vue pour procéder aux vérifications nécessaires. Son arme et les cartouches ont été saisies. Les dépistages effectués sont négatifs", assure le parquet de Paris.

Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes, toutes deux confiées au 3e district de police judiciaire des investigations.

Alixan Lavorel