Rixe mortelle en Essonne: 7 personnes en garde à vue, une enquête pour "homicide volontaire" ouverte

La police devant l'entrée du lycée Louis-Armand à Yerres le 25 mars 2025, au lendemain du décès d'un jeune de 17 ans poignardé devant cet établissement en banlieue parisienne - GEOFFROY VAN DER HASSELT © 2019 AFP
Au lendemain de la mort d'un lycéen, âgé de 17 ans, ce lundi 24 mars, poignardé devant le lycée des métiers Louis-Armand à Yerres (Essonne), une enquête des chefs d’"homicide volontaire" et "violences avec ITT supérieures à 8 jours, en réunion, avec arme et avec préméditation" a été ouverte, a indiqué le parquet d'Évry dans un communiqué ce mardi.
"D’après les premiers éléments recueillis sur place, de nombreux individus du quartier des Hautes Mardelles à Brunoy s’étaient retrouvés au lycée Louis-Armand, pour récupérer un ami scolarisé dans ce lycée, et qui se disait menacé par des jeunes du quartier des Tournelles de Yerres", écrit Grégoire Dulin,le procureur d'Évry.
"À la sortie des cours, une altercation entre les deux bandes éclatait au cours de laquelle la victime recevait un coup de couteau". ajoute-t-il.
Une nouvelle garde à vue
Sur place, six individus, un mineur âgé de 17 ans et cinq majeurs de 18 ans, originaires du quartier des Hautes-Mardelles, ont été interpellés et placés en garde à vue. "Aucun d’entre eux n’était en possession d’une arme. Leurs gardes à vue étaient prolongées ce [mardi] après-midi", souligne le procureur.
En plus de ces six personnes, un homme de 19 ans, habitant du quartier des Tournelles à Yerres, a été placé, ce mardi, en garde à vue. Recherché, l'individu s'est rendu, en compagnie de son père, au commissariat.
Une autopsie réalisée
Une autopsie du corps de la victime a été réalisée, ce mardi. Elle a permis de relever "une plaie dorsale gauche provoquée par un objet tranchant de type couteau. Aucune autre lésion n’était relevée sur le corps de la victime, ni aucun signe de défense".
"L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l’identification des participants à cette rixe mortelle", conclut le procureur.