Essonne: un homme opéré en urgence après avoir mangé une merguez contenant un fil de fer

Un homme a été opéré en urgence après avoir mangé un fil de fer dissimulé dans une merguez. (Image d'illustration) - AFP
Un homme de 22 ans a porté plainte, ce mercredi 14 août, pour "blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence" contre la société d’abattage Socopa, a appris BFMTV du parquet d'Évry confirmant une information Le Figaro.
Le plaignant affirme avoir mangé une merguez, produite par l’entreprise, contenant un fil de fer. L’individu a dû être opéré la semaine dernière car l’objet métallique lui a percé l’estomac.
"Une enquête est en cours du chef de blessures involontaires avec incapacité supérieure à 3 mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence. L’enquête a notamment pour objet de déterminer l’origine des blessures de la victime, le lien de causalité avec le produit restant à établir", a indiqué vendredi le parquet d'Évry.
De très fortes douleurs au ventre
Le jeudi 8 août, le jeune homme achète, comme beaucoup de Français durant cette période estivale, des merguez au Carrefour Market de Morangis (Essonne) pour préparer un barbecue avec un ami. Une fois le repas et la soirée terminée, il décide de se coucher, mais il ressent de vives douleurs au niveau du ventre. Le lendemain, la souffrance ne l’a toujours pas quitté, mais il refuse de consulter, car il doit partir en Normandie.
Une fois sur place, ces maux de ventre ne sont plus supportables et le jeune homme est contraint de se rendre aux urgences de Deauville (Calvados) où il est opéré en urgence. Durant l’intervention, le chirurgien découvre un long fil de fer sur lequel étaient agglomérés des bouts de merguez. Après deux jours d’hospitalisation, il décide de porter plainte.
La société nie la présence du fil de fer
De son côté, Socopa affirme que la présence d’un fil de fer est impossible dans l’une de ces saucisses. "Le lien entre la merguez et le corps étranger n’a pas été établi d’autant qu’il semble impossible puisque l'élaboration du produit passe par un broyage des matières en 5 millimètres et que la ligne de production est équipée d’un détecteur à métaux", affirme la société mise en cause au Figaro.
"Dès que nous avons été prévenus, tous les lots Socopa, même ceux qui n’étaient pas concernés, ont été retirés par précaution. Il n’y a plus rien en rayon", a assuré au Parisien, le Carrefour Market de Monrangis.