Covid-19: à quoi va ressembler la vaccination au Stade de France

Après le Vélodrome de Marseille, c'est au tour du Stade de France de se transformer en "grand centre de vaccination". Fermé au public depuis plusieurs mois, le Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) s'apprête à ouvrir en avril prochain.
L'objectif? Vacciner 10.000 personnes par semaine pour "casser les chaînes de contamination notamment chez les actifs qui sont les premiers de cordée" confie Stéphane Troussel, président du département de Seine-Saint-Denis.
>Pas de vaccination sur la pelouse
Côté logisitique, la vaccination n'aura pas lieu sur la pelouse mythique, mais dans 20 boxes répartis sur 1800 mètres carrés.
"Dans le Stade de France il y a un certain nombre de salles très importantes, très grandes, qui permettent d'accueillir tous les boxes de vaccination, la logistique, l'organisation, la prescription médicale, la vaccination, dans des salles adaptées", souligne le président du département.
>Une centaine de personnes mobilisées
Au total, près de 120 personnes seront mobilisées chaque jour pour la mise en place du centre dont 12 sapeurs-pompiers et des personnels soignants. Une centaine d'étudiants supplémentaires seront recrutés pour organiser les prises de rendez-vous téléphonique.
>Le besoin d'un "vaccinodrome"
Si l'annonce de la mise en place de ce nouveau vaccinodrome est une bonne nouvelle pour les habitants du département, où le taux d'incidence est de 513 pour 100.000 habitants, soit presque deux fois la moyenne nationale, pour l'épidémiologiste, Martin Blacher, l'idée d'un vaccinodrome en région parisienne est une bonne solution.
"C'est un dispositif qui fonctionnera quoi qu'il arrive. Avoir des vaccinodromes ça fonctionne partout. La seule méthode qui a marchée pour faire de la vaccination de masse c'est celle-là. C'est celle qui a été utilisée en Israël, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Je rappelle qu'aux Etats-Unis, ils auront fini de vacciner leur population, début mai."
Pour l'heure, la date d'ouverture reste à préciser. La date du 1er avril est néanmoins évoquée.