Femme découpée retrouvée aux Buttes-Chaumont: ce que l'on sait sur la victime

Un policier municipal dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris, où une partie du corps d'une femme a été trouvé dans un sac, le 13 février 2022 - Christophe ARCHAMBAULT
Jusqu'ici, son identité demeurait un mystère. La victime dont des morceaux de corps ont été découverts lundi dans le parc parisien des Buttes-Chaumont a été identifiée, a appris BFMTV.
Mardi matin, d’autres restes humains, dont la tête de la victime, ont été retrouvés dans des sacs-poubelles le long de l’ancienne voie ferrée, aujourd’hui désaffectée, qui traverse l'espace vert.
Une première autopsie du bassin a été réalisée mardi matin pour tenter d’identifier la victime. C'est finalement l'analyse de ses empreintes digitales qui a permis de découvrir son identité.
• La victime disparue depuis le 31 janvier
D'origine algérienne, la victime s'appelait Assia M. B. et habitait à Montreuil. Âgée de 46 ans, elle était mère de trois enfants âgés de 8, 14 et 17 ans.
Elle avait quitté son domicile le 31 janvier dernier et n'avait plus donné de signe de vie depuis.
• Son téléphone éteint depuis sa disparition
Selon ses proches, elle était partie avec sa pièce d'identité. Sa carte de transport, sa carte bancaire ainsi que son passeport étaient restés à son domicile. Son téléphone est éteint depuis sa disparition. La famille avait contacté des hôpitaux, en vain.
Le mari de la victime Youcef M. avait signalé la disparition de cette femme de 46 ans le 6 février dernier dans un commissariat de Seine-Saint-Denis, où le couple résidait, a appris BFMTV d'une source proche du dossier.
•Son mari entendu mardi
Youcef M. a été entendu mardi. Les enquêteurs se sont interrogés sur lui, ce dernier ayant mis six jours à signaler la disparition de sa femme. Pour se justifier, il a indiqué qu'il était "dépassé par les événements".
Son domicile a été perquisitionné. Au sein de l'habitation, les enquêteurs ont retrouvé quelques traces de sang, notamment à proximité de la salle de bains et de la cuisine. Ces traces ne sont toutefois pas conséquentes, il s'agit plutôt de tâches courantes.
Lors de la perquisition, l'homme s'est montré effondré, mais il n'a pas pleuré. Il n'a fait aucune déclaration.
L'enquête ouverte du chef d'assassinat par le parquet de Paris, et confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire, se poursuit.