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Paris Île-de-France

Champigny-sur-Marne: trois personnes, dont deux mineurs, écrouées après l'attaque du commissariat

Des véhicules aux vitres brisées garés près de l'entrée du commissariat de police de Champigny-sur-Marne, le 11 octobre 2020

Des véhicules aux vitres brisées garés près de l'entrée du commissariat de police de Champigny-sur-Marne, le 11 octobre 2020 - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

Trois personnes, dont deux mineurs, ont été mises en examen ce mercredi après l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne le 10 octobre dernier. Des mortiers d'artifices avaient notamment été tirés.

Trois personnes ont été mises en examen, dont deux mineurs qui ont été écroués, après l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, cible de tirs de mortiers d'artifice le 10 octobre, a appris l'Agence France-Presse ce mercredi auprès du parquet de Créteil.

Les deux mineurs, âgés de 16 et 17 ans, ont été mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime de dégradation par moyens dangereux" commis à l'encontre de locaux à usage de personnes dépositaires de l'autorité publique, a précisé à l'AFP le parquet.

Tirs de mortiers d'artifice

Ils ont été placés en détention provisoire samedi, a-t-il ajouté. La troisième personne, âgée de 39 ans, a été mise en examen pour avoir filmé et diffusé les images de l'attaque et placée sous contrôle judiciaire.

Situé au coeur de la cité de Bois-L'Abbé, le commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) avait été attaqué peu avant minuit samedi 10 octobre par des assaillants au visage dissimulé et armés de barres de fer. Des mortiers d'artifices avaient également été tirés contre la façade, sans faire de blessé.

Cette attaque avait suscité un vif émoi dans les rangs des forces de l'ordre, prises pour cibles quelques jours auparavant à Herblay (Val-d'Oise) et a conduit Emmanuel Macron à recevoir les syndicats de police à l'Elysée la semaine dernière.

F.R. avec AFP