Ce que l'on sait après la découverte de deux pieds humains en bord de Seine dans les Yvelines

Deux pieds humains ont été découverts ce mardi 10 septembre sur un chemin de halage le long de la Seine à Méricourt. Une enquête a été ouverte. Pour l'heure, l'identité de la victime n'a pu être déterminée.

Une découverte macabre. Un pied humain dans une chaussure a été découvert mardi 10 septembre par une promeneuse en bord de Seine à Méricourt (Yvelines). Un deuxième pied a été découvert par la suite quelques mètres plus loin par les gendarmes.

• Une promeneuse fait la découverte avec son chien

Les faits remontent à mardi matin. Sur ce chemin qui longe la Seine, Corinne, une promeneuse, a l’habitude de se promener avec son chien. Mais ce matin du 10 septembre, elle fait la découverte surprenante d'une chaussure de marque Decathlon, au bord du chemin de halage.

"La chaussure était couchée. J'ai cru que c'était un caillou qui était à l'intérieur, je me suis dit que quelqu'un s'est amusé", confie cette dernière à BFMTV.

Corinne précise qu'elle avait un rendez-vous alors elle ne s'est pas attardée. "Au retour, je l'ai vu aussi et je me suis dit 'c'est bizarre quand même. Si jamais elle est encore là ce soir, je ferai quelque chose'", poursuit la promeneuse.

Une amie est repassée par là avant elle et a appelé la mairie. Le maire a par la suite informé les gendarmes de la situation.

• La zone bouclée par les gendarmes

Les gendarmes ont monté un dispositif pour boucler la zone. Rapidement, lors du ratissage, une deuxième chaussure, identique à la première, comportant le deuxième pied, est retrouvée à environ 20 mètres, en bordure de la Seine.

Les deux pieds ont été retrouvés dans une paire de chaussures de pointure 43. La zone est bouclée par les gendarmes, ces derniers étant à la recherche du reste du corps.

• Aucune piste privilégiée

Pour l'heure, l'enquête n'a pu déterminer l'identité de la victime. Seule certitude, "les pieds ont été sectionnés", selon les informations de BFMTV.

La brigade de recherches de Mantes-la-Jolie est chargée de l’enquête. Elle a été ouverte par le parquet de Versailles pour homicide volontaire. Le chef d'homicide volontaire a été choisi "afin d'avoir un cadre d'enquête complet, pas parce que nous avons la certitude" que cette découverte est le résultat d'un homicide, a nuancé le parquet à l'AFP.

À ce stade de l'enquête, toutes les hypothèses sont sur la table et aucune piste, du meurtre à l'accident, n'est donc écartée. Les deux membres ont été envoyés pour analyse à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

David Unal, Camille Fournier et Agathe Pichon avec Alicia Foricher