BFMTV
Paris Île-de-France

"C'est nettement mieux": à Mennecy, la RD 191 devient moins dangereuse grâce à un réaménagement

placeholder video
Désormais divisée en une voie de chaque côté, cette route accidentogène est moins dangereuse. Riverains, piétons et automobilistes saluent l'initiative.

La route s'est complétement transformée à Mennecy. Très accidentogène, la route départementale 191 est passée de deux fois deux voies, à une seule voie de chaque côté.

La vitesse a été abaissée de 70 à 50 km/h et le revêtement au sol diminue désormais le bruit du passage des véhicules. Résultat: moins de bruit et plus de sécurité. Les riverains sont ravis et rassurés.

“Je trouve que ce nouvel aménagement est très bien pour les riverains du coin. Moi j’habite ici et il est vrai que, lorsqu’on rentrait et sortait de chez nous, il fallait faire le grand tour jusqu’à la piscine. Maintenant, c’est beaucoup plus court et c’est nettement mieux”, raconte une riveraine.

“On a quand même des pistes cyclables pour nous et c'est pareil pour les gens qui se promènent. Tout ça, c’est très bien, je suis contente”, ajoute une autre.

Un lieu de vie partagé

L'une des voies a été fermée pour laisser plus de place aux piétons et aux cyclistes. Quelques véhicules circulent encore, mais ils se dirigent essentiellement vers la gendarmerie.

Sur cette voie, du mobilier urbain sera installé. Plus loin, près de la piscine, un city stade et un caniparc verront le jour, tout comme des tables et des chaises. Le tout dans le but de créer un véritable espace de vie.

L'autre voie est quant à elle devenue une chaussée à double sens, ce qui permet de ne pas impacter la circulation des automobilistes.

Le maire, Jean-Philippe Dugoin-Clément, affirme d'ailleurs que le nombre de passages quotidiens sur cette portion de route est le même, ce qui permet d'éviter la formation d'embouteillages supplémentaires.

L’objectif de la ville était de créer un lieu de vie partagé. L'édile rappelle de plus qu’il ne s’agit pas d’une mesure anti-voiture, mais bien d'une mesure de cohabitation entre les voitures et les piétons.

Le coût de l’opération est de 1,3 million d’euros, dont 900.000 euros apportés par le département, et 400.000 euros par la commune.

Ella Jelidi avec Mélanie Hennebique