Attaque au commissariat de Vitry-sur-Seine: le suspect interpellé relâché et mis hors de cause

Logo de la Police nationale française, photographié sur une voiture, le 25 avril 2021 près de Paris - Bertrand GUAY © 2019 AFP
Le suspect arrêté lors de l'attaque du commissariat de Vitry-sur-Seine, dans la nuit de dimanche à lundi, a été relâché ce mardi, indique le parquet de Créteil à BFMTV. L'individu, inconnu de la justice, avait été interpellé à 1h25 du matin et placé en garde à vue "pour violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique et participation à un groupement armé", indique le parquet.
Ce dernier avait filmé une partie de la scène avec son téléphone portable mais a été mis hors de cause par les policiers témoins des faits, ainsi que par les analyses techniques en matière de recherche de traces de produits inflammables.
Le bilan, qui "aurait pu être dramatique" selon une source policière, fait état de trois policiers souffrant d'acouphènes. Ils doivent être examinés "par les services de l'Unité médico-judiciaire de Créteil", afin de déterminer le nombre d'ITT qu'ils recevront, indique le parquet dans son communiqué.
"Les investigations, confiées à la Sûreté Territoriale du Val-de-Marne, se poursuivent. [...] Plusieurs pièces à conviction saisies sur le lieu des faits, notamment des mortiers et des cocktails molotov, font l’objet de recherche de traces ADN", précise le parquet de Créteil à BFMTV.
Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs cocktails molotov ont été lancés dans la cour du commissariat de police de Vitry-sur-Seine alors que des fonctionnaires de police s'y trouvaient ce dimanche soir.
Des policiers en poste avaient alors tenté d'intervenir pour procéder à des interpellations. Simultanément, le commissariat a été la cible d’environ 15 tirs de mortiers depuis la rue.
En progressant dans les quartiers voisins à la recherche des mis en cause, les forces de l’ordre étaient victimes à plusieurs reprises de jets de projectiles et de tirs de mortiers, dans le cadre de ce qui paraissait être un véritable guet-apens", indique à BFMTV le parquet de Créteil.
Un de ces projectiles a atterri dans l'habitacle d'un véhicule de la Brigade anticriminalité (Bac) avant d'exploser. Au total, 56 impacts ont été relevés sur deux véhicules de police impliqués dans les opérations.