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"On pensait qu'il y avait la guerre": les habitants de l'Indre témoignent de la chute de grêle

Voitures cabossées, toitures de maisons endommagées... Les habitants de l'Indre n'ont pu que constater les dégâts provoqués par la chute de grêlons de ce dimanche.

D'importants dégâts, comme autant de témoignages des intempéries qui ont frappé l'Indre ce dimanche. Plusieurs départements ont été marqués dans la nuit de dimanche à lundi par de violentes chutes de grêlons, de la taille parfois d'une balle de tennis.

Voitures au pare-brise brisé, tuiles de maisons fissurés... Les habitants de l'Indre n'ont pu que constater ce lundi matin les ravages causés par la chute de grêle. Et la plupart d'entre eux ont été particulièrement marqués par la taille de ces grêlons.

"C'était très intense, on a eu très très peur, on pensait qu'il y avait la guerre. Effectivement ils étaient vraiment énormes, j'ai trois véhicules qui sont dans le même état" témoigne un habitant de Le Poinçonnet, dans l'Indre, en montrant le pare-brise arrière de sa voiture complètement brisé. "Au niveau de la toiture, on essaye de parer au mieux pour garder au sec un peu les choses."

Au sol gisent les nombreuses tuiles que l'habitant a choisi de retirer du toit pour ne pas "les prendre sur la tête". Comme lui, de nombreux riverains se sont retrouvés avec des toitures fortement endommagées, provoquant des infiltrations d'eau dans les maisons.

"On a pris une bonne douche dans la maison, en quinze minutes", raconte Alexandre, habitant sinistré de Châteauroux. "On a essayé de mettre des seaux un peu partout mais c'était compliqué avec les enfants. Ça a commencé avec de petits grêlons, puis d'autres de la taille d'une balle de tennis ou de base-ball."

"Les plafonds vont s'effondrer dans quelques heures"

Plusieurs centaines d'habitations seraient dans la même situation au sein de l'agglomération de Châteauroux. Ce qui va jusqu'à provoquer à certains endroits l'évacuation des riverains.

"L'eau a commencé à s'infiltrer à cause des tuiles cassées, la maison n'est plus habitable puisqu'ils nous disent que les plafonds vont s'effondrer dans quelques heures", raconte Muriel, qui doit évacuer sur ordre des pompiers. "J'enlève le plus d'affaires possible et on essaye de trouver une solution."

Les sapeurs-pompiers sont toujours mobilisés ce lundi matin pour passer en revue les habitations sinistrées et sécuriser au besoin certaines toitures. Au total, les pompiers ont été sollicités pour près de 450 interventions dans le département de l'Indre.

Louis Augry