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Des rafales jusqu'à 80km/h et de la pluie: la dépression "Amy" va toucher une partie de la France

Des vagues dans la baie de Bantry, sur la côte sud-ouest de l'Irlande, le 24 janvier 2025, lors du passage de la tempête Eowyn.

Des vagues dans la baie de Bantry, sur la côte sud-ouest de l'Irlande, le 24 janvier 2025, lors du passage de la tempête Eowyn. - Johannes EISELE / AFP

La dépression "Amy" arrive sur les côtes de la Manche ce vendredi 3 octobre avec du vent et de la pluie sur une partie nord-ouest du pays.

Après le soleil et la douceur des derniers jours, le retour de la pluie et du vent. Ce vendredi 3 octobre, une dépression baptisée "Amy" circule au nord des îles britanniques, annonce Météo France, qui appelle à la prudence en cette fin de semaine. Cette perturbation est associée à une dépression "remontant vers le nord depuis l'Écosse" et qui doit également toucher plusieurs départements français.

Le temps va se gâter ce vendredi, dans un premier temps pour la partie nord-ouest du pays. Les pluies, annoncées faibles à modérées, et le vent devraient ensuite progresser dans les terres dans la journée.

"Prenant naissance jeudi dans le sillage de l’ex-ouragan Humberto, cette dépression nommée Amy profite d’un courant-jet (un axe de vent très puissant, NDLR.) d’ouest d’altitude très rapide sur l’Atlantique pour se renforcer très rapidement", note Météo France dans son dernier bulletin.

Trajectoire inconnue

Ainsi, le vent devrait se renforcer surtout la nuit prochaine, de la Bretagne aux côtes de la Manche, avec des rafales pouvant aller jusqu'à 80km/h sur le littoral et 60km/h dans les terres.

"Cet épisode perturbé entraîne une hausse des températures nocturnes et matinales vendredi et samedi", ajoute l'institut météo.

À noter que les prévisionnistes ne savent pas quelle sera précisément la trajectoire de la dépression "Amy". Pour l'heure, Météo France a émis une vigilance jaune au vent sur une large moitié nord-ouest du pays pour la journée de samedi. Le temps doit redevenir plus calme en fin de week-end.

Lucie Valais Journaliste BFMTV