BFMTV
International

Ukraine: un centre de recherche nucléaire pilonné, pas de "conséquences radiologiques" selon l'AIEA

Le logo de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à son siège à Vienne, le 1er mars 2021

Le logo de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à son siège à Vienne, le 1er mars 2021 - JOE KLAMAR © 2019 AFP

Les autorités ukrainiennes assurent qu'aucune augmentation des niveaux de radiation n'a été signalée sur le site.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a toute son intention tournée vers l'Ukraine. Ce lundi, cet organisme des Nations unies basé à Vienne a déclaré qu'elle avait reçu des informations selon lesquelles des obus d'artillerie avaient endommagé une installation de recherche nucléaire dans la deuxième ville assiégée d'Ukraine, Kharkiv, sans "conséquences radiologiques".

Les autorités ukrainiennes ont signalé qu'une attaque avait eu lieu dimanche, ajoutant qu'aucune augmentation des niveaux de radiation n'avait été signalée sur le site.

L'installation touchée fait partie de l'Institut de physique et de technologie de Kharkiv, un institut de recherche qui produit du matériel radioactif pour des applications médicales et industrielles.

Mais "l'inventaire de matières radioactives du site est très faible" a fait valoir l'AIEA, assurant que "les dommages (...) signalés n'auraient eu aucune conséquence radiologique." "Nous avons déjà connu plusieurs épisodes compromettant la sécurité des sites nucléaires ukrainiens", a dit le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi.

Plusieurs centrales contrôlées par les Russes

Ces derniers jours, Kharkiv a été la cible d'intenses bombardements et de tirs de missiles russes, Moscou tentant d'accroître la pression sur l'Ukraine pour qu'elle capitule.

L'armée russe occupe depuis vendredi la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l'Ukraine, où des frappes de son artillerie, selon les Ukrainiens, ont provoqué un incendie - dont Moscou nie être à l'origine. Seuls deux des six réacteurs de la centrale sont actifs.

Le directeur général de l'AIEA avait dit vendredi être prêt à se rendre à Tchernobyl, théâtre d'un accident nucléaire majeur en 1986 et premier site ukrainien à être tombé aux mains des soldats russes le 24 février.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV