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Thaïlande: il découpe un corps puis le cache dans son congélateur

Bangkok, vue de nuit

Bangkok, vue de nuit - Benh Lieu Song via Wikimedia Creative Commons

Accusé de diriger un réseau de fabrication de faux papiers, un Américain a reconnu devant la police avoir démembré le corps d'un Hongrois. Il nie cependant être à l'origine de sa mort.

Un Américain accusé d'être à la tête d'un réseau de faux passeports a avoué avoir dépecé le corps d'un homme, un Hongrois, retrouvé dans son congélateur à Bangkok, tout en affirmant ne pas être l'auteur du meurtre, a annoncé ce samedi la police thaïlandaise.

Le suspect de 63 ans, que la police a d'abord eu du mal à identifier parce qu'il détenait de nombreux passeports, a été arrêté une semaine après deux autres Américains à l'issue d'une descente dans un immeuble du centre de Bangkok où était dissimulé le corps découpé mais aussi des armes, de la drogue et des faux passeports.

La police n'est "pas totalement convaincue"

Herbert La Fon, présenté comme le chef de ce gang, avait apparemment ouvert le feu sur la police. 

"Il a avoué avoir démembré le corps mais a dit ne pas être impliqué dans le meurtre du Hongrois", qui n'a toujours pas été identifié, a déclaré à la presse le chef de la police de Bangkok, Sanit Mahathavorn, avant d'ajouter que "la police n'était pas totalement convaincue".

Le suspect a déjà changé plusieurs fois de versions selon la police. Il est fréquent que des suspects se rétractent en Thaïlande après leurs interrogatoires lors desquels nombre d'entre eux affirment être battus.

Bangkok, plaque tournante des faux passeports

La Fon avait été recherché par le FBI en 1979 pour des fraudes à la carte bancaire. Les trois suspects américains doivent répondre de multiples charges, dont "dissimulation de cadavre", "fabrication de faux papiers" et "tentative de tuer un officier en fonction", lors de l'assaut de la semaine dernière. 

La capitale thaïlandaise est réputée pour être une plaque tournante de la contrefaçon de passeports et fournir un refuge aux personnes recherchées.

R.V avec AFP