Sous-marin disparu près du Titanic: les recherches n'ont "donné aucun résultat", plus que 40h d'oxygène à bord

Le Titan, le sous-marin touristique porté disparu près de l'épave du Titanic - BFMTV
Il ne reste que "40 heures environ", soit moins de deux jours, d'oxygène disponible dans le submersible disparu depuis dimanche dans l'Atlantique nord quand l'appareil est descendu avec cinq personnes à bord visiter l'épave du Titanic, ont indiqué mardi les garde-côtes américains.
Lors d'un point de presse à Boston, dans le nord-est des Etats-Unis, le capitaine Jamie Frederick a reconnu également que les recherches des garde-côtes américains, avec l'aide du Canada, n'avaient "donné aucun résultat" pour le moment pour retrouver l'engin et ses occupants, dont un Britannique et un Français.
Parmi les personnes à sauver, un homme d'affaires britannique, Hamish Harding, 58 ans, qui avait annoncé dimanche sur Instagram sa participation à cette excursion scientifique de l'extrême, hors du commun et chargée d'histoire.
Le célébrissime naufrage du Titanic en 1912 est l'une des plus grosses catastrophes des transports du XXe siècle. L'ancien officier de marine Paul-Henri Nargeolet, 77 ans, spécialiste français de l'épave du Titanic, est aussi du voyage, selon sa famille.
Le contact perdu avec l'engin peu après son départ
Également à bord pour cette plongée à 250.000 dollars la place, un magnat pakistanais Shahzada Dawood, 48 ans, vice-président du conglomérat Engro, embarqué avec son fils Suleman, 19 ans, selon la famille de cette grande fortune qui a confirmé que "le contact (avait) été perdu" depuis dimanche.
Conçu pour emmener cinq personnes dans les abysses, long d'environ 6,50 mètres, le Titan a entamé sa descente dimanche et le contact avec l'engin a été perdu moins de deux heures après son départ, selon les autorités.
Les garde-côtes américains ont alors dépêché deux avions dans la zone de recherches dans l'Atlantique nord, et leurs homologues canadiens ont mobilisé un avion et un navire. La France a annoncé mardi que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) dépêchait aussi un bateau et son robot.
Les recherches, en surface et sous l'eau, s'étendent sur "environ 1.450 km à l'est de Cape Cod, à une profondeur d'environ 4000 m".