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Prise d'otage à Météo France

Le siège de Météo France, à Toulouse.

Le siège de Météo France, à Toulouse. - -

L'homme qui retenait en otage un vigile de Météo France à Toulouse, a été blessé dans l'assaut de la police. L'otage est indemne.

A Toulouse, la prise d'otage au siège de Météo France a pris fin. L'homme qui retenait un vigile a été blessé dans un assaut de la police, peu après 11h. L'otage est indemne.
Seul, perturbé, et armé d'un fusil de chasse, il retenait le vigile depuis 6h45. Selon François Lalaurette, un directeur de Météo France à Toulouse, le preneur d'otage s'est présenté au poste de garde de Météo France et a forcé le vigile à le conduire à l'intérieur du centre national de prévisions. L'individu se déplace avec sa victime à l'intérieur du bâtiment. Agé d'une cinquantaine d'années, l'homme « est de la région. Sa situation de chômeur reste un axe majeur de sa détermination et de son action », selon Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police.
La prise d'otage s'est déroulée dans le local où des boissons sont à la disposition des employés de Météo France, dans le bâtiment principal du site, où travaillent prévisionnistes et informaticiens. La police a fermé le périmètre du siège de Météo France. Selon un responsable syndical de Météo France, le personnel qui assure le service 24 heures sur 24 a été évacué et le siège bouclé par les forces de l'ordre. Les employés qui devaient prendre leur service ont été priés de ne pas se rendre sur les lieux, a précisé Pascal Boureau, du syndicat Spasmet-Solidaires.

« Des cigarettes et une revue de presse »

Le GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale) avait établi un contact téléphonique avec le preneur d'otage : « Il a demandé des cigarettes et une revue de presse », a dit un policier.
Il s'agit d'un homme armé et « un homme armé est toujours menaçant », a dit la secrétaire générale de la préfecture, Françoise Souliman, sur place dans le quartier de Basso-Cambo, dans la banlieue toulousaine. Il est identifié, a indiqué Mme Souliman. L'individu lui-même affirme être connu des services de police.