Pour ses vacances, David Cameron a surfé… dans des eaux usées

David et Samantha Cameron, lors de leurs vacances en Cornouailles, sur la plage de Polzeath, le 23 août dernier. - AFP
Avant la rentrée parlementaire britannique de septembre, le Premier ministre britannique s'est offert des vacances en Cornouailles, dans l'extrémité sud-ouest de l'Angleterre. En compagnie de son épouse, Samantha, David Cameron a profité de ses derniers jours de détente pour pratiquer du bodyboard sur la plage de Polzeath, sous les objectifs des photographes.
Déjections non traitées
Seul hic, en raison des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le secteur, les eaux usées des égouts avaient été rejetés à la mer, rapporte le Daily Mail. Le lendemain, les époux Cameron se jetaient dans les vagues avec leurs planches de bodyboard, ignorant qu'ils évoluaient dans des eaux potentiellement souillées par des déjections humaines non traitées.
Des avertissements avaient pourtant été diffusés le dimanche matin, enjoignant la population à éviter la plage de Polzeath pendant 48 heures, en raison de risques sanitaires. Or nager dans des eaux usées peut avoir des risques sérieux sur la santé, en cas d'infection. David Cameron portait uniquement, ces jours-là, des bouchons aux oreilles à cause d'une infection contractée au Portugal.
Chaussures anticellulite
Chaque été, David Cameron convie la presse à partager quelques instants de ses vacances avec son épouse Samantha. Et à chaque fois, il se fait piéger. Avant la Cornouailles, les époux Cameron étaient partis dans la région de l'Algarve, dans le sud du Portugal. Le couple avait choisi de poser à la terrasse d'un bar, dans des tenues décontractées. Sauf qu'un détail a suscité l'hilarité générale: le pensionnaire du 21 Downing Street portait des des FitFlops, un modèle de chaussure sensé stimuler les muscles des jambes pour faire fondre la cellulite, raconte Purepeople.
En 2013, David Cameron avait été vertement critiqué pour avoir choisi de prendre ses vacances à Ibiza, dans une Espagne en pleine crise. L'année suivante, le Premier ministre s'était attiré les moqueries pour s'être fait photographier au même endroit et dans une situation similaire que l'année précédente, en train de faire son marché à Cascais, au Portugal.