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Océanie

Vol MH370: le robot sous-marin américain reprend les recherches

Le mini sous-marin Bluefin-21 remplace les recherches par navires et avions, abandonnées fin avril.

Le mini sous-marin Bluefin-21 remplace les recherches par navires et avions, abandonnées fin avril. - -

Après une pause pour cause de ravitaillement, le navire américain Ocean Shield et son mini sous-marin Bluefin-21 repartent ce samedi vers la région où l'on pense que l'appareil s'est abîmé. L'épave du Boeing disparu est toujours introuvable.

Le robot sous-marin américain Bluefin-21 va reprendre ses recherches de l'épave de l'avion du vol MH370 disparu en mars, cherchant "tout objet anormal, tout objet métallique" dans la région où l'on pense que l'appareil s'est abîmé, selon un responsable de la marine américaine.

Le navire américain Ocean Shield, qui transporte le mini sous-marin Bluefin-21, avait regagné Perth pour se ravitailler, mais devait repartir samedi pour retourner vers la zone des recherches, à des centaines de kilomètres des côtes occidentales de l'Australie. Le Bluefin-21 avait été proposé par les Américains pour prendre le relai des recherches, après l'abandon fin avril de celles effectuées par navires et avions.

Dans l'attente de recherches plus intenses

Il avait alors été immergé à l'endroit où un sonar hydrophone avait repéré des ultrasons provenant vraisemblablement des boîtes noires du Boeing, sans être cependant capable de localiser l'épave. Le Boeing 777 du vol de la Malaysia Airline Kuala Lumpur-Pékin avait disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord, dont une majorité de Chinois.

Des recherches sous-marines plus intenses devraient débuter dans les semaines à venir, dès que seront disponibles les nouveaux équipements d'exploration sous-marine plus sophistiqués pour lesquels l'Australie, qui mène les recherches puisqu'il semble que l'avion soit tombé au large de ses côtes, la Malaisie et la Chine ont conjointement lancé des appels d'offre. Ces équipements devraient permettre de descendre jusqu'à 4.500 mètres.

M. K. avec AFP