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Australie

Vol MH370: les nouvelles recherches estimées à 60 millions de dollars

Une équipe de recherche australienne récupère un appareil amphibie, le 17 avril dernier, après une mission pour retrouver l'avion disparu dans l'Océan indien.

Une équipe de recherche australienne récupère un appareil amphibie, le 17 avril dernier, après une mission pour retrouver l'avion disparu dans l'Océan indien. - -

L'Australie, la Chine et la Malaisie, qui dirigent les opérations de recherche, vont prochainement lancer des appels d'offre pour acquérir des équipements d'exploration sous-marine.

Les recherches pour retrouver le Boeing disparu de la Malaysia Airlines se concentrent désormais sur les fonds marins. Des recherches estimées à 60 millions d'euros par l'Australie, qui dirige les opérations de recherches avec la Chine et la Malaisie, indique ce lundi CNN. Ceci en raison du coût de l'équipement nécessaire.

Ce lundi, l'Australie a accueilli une réunion à Camberra avec les ministres des Transports de Malaisie et de Chine, afin d'établir les priorités pour les mois à venir. Les trois pays ont par conséquent fait part de leur intention de lancer des appels d'offre pour acquérir des équipements performants d'exploration sous-marine.

Huit mois de recherche

La zone à explorer, large de 60.000 km2, est située à 1.600 km des côtes occidentales de l'Australie et à plusieurs kilomètres de profondeur dans l'océan Indien. Le vice-Premier ministre australien, Warren Truss, a d'ores et déjà prédit que la sonde allait prendre "beaucoup de temps". Ce temps, des responsables malaisiens le chiffrent à huit mois.

Il faudra en outre entre un et deux mois, après les appels d'offre, pour obtenir l'équipement nécessaire.

A partir de mercredi, des experts internationaux se pencheront de nouveau sur les images satellites et sur toutes les données disponibles pour tenter d'affiner les calculs de position de l'avion. Jusque là, toutes les recherches pour retrouver le Boeing 777, disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord, se sont avérées infructueuses.

Mathilde Tournier