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Palestine

Gaza: le chef de la diplomatie européenne appelle à "faire pression" sur Israël et le Hamas

Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, le 28 février 2023

Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, le 28 février 2023 - FRANÇOIS WALSCHAERTS / AFP

"Chaque jour qui passe sans accord" pour un cessez-le-feu à Gaza "signifie une plus longue détention pour les otages et plus de personnes tuées", a déploré ce mardi 17 septembre Josep Borrell lors d'une visite à Dubaï.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé ce mardi 17 septembre à "faire pression" sur Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, après des mois de négociations infructueuses.

"Tous les acteurs concernés doivent continuer à faire pression sur les deux parties" pour aboutir à un accord permettant un cessez-le-feu et une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, a-t-il déclaré lors d'une visite aux Emirats arabes unis.

"Demain est déjà trop tard"

Alors que les négociations indirectes menées par l'entremise des États-Unis, du Qatar et de l'Egypte semblent dans l'impasse, "chaque jour qui passe sans accord signifie une plus longue détention pour les otages et plus de personnes tuées", a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec la presse à Dubaï.

"Demain est déjà trop tard", a ajouté Josep Borrell. Le représentant européen a également souligné la nécessité d'un "projet politique", sans quoi "les guerres se répéteront les unes après les autres".

Il a affirmé avoir notamment discuté à Abou Dhabi avec son homologue émirati, Abdallah ben Zayed, du "jour d'après" à Gaza. Le pays du Golfe, qui a normalisé ses relations avec Israël, peut "jouer un rôle important" dans l'après-guerre, a-t-il souligné.

Le diplomate européen a également appelé à déployer "tous les efforts pour tenter d'éviter une régionalisation de la guerre à Gaza", en soulignant les risques d'extension du conflit au Liban mais aussi en mer Rouge.

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, attaquent depuis des mois les navires qu'ils estiment liés à Israël, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

A.G avec AFP