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Irak

Fred, Kim, Pascal, ces Français partis combattre Daesh

Fred, Pascal et Kim, trois volontaires français partis combattre Daesh aux côtés des Peshmergas, en Irak.

Fred, Pascal et Kim, trois volontaires français partis combattre Daesh aux côtés des Peshmergas, en Irak. - Jean-Marc Mojon - AFP

En Irak, "l’unité 732", un groupe de combattants volontaires français, est venue se battre contre Daesh, en s'intégrant dans les rangs des Peshmergas kurdes.

Ils ont décidé de s’engager contre Daesh. Fred, Kim et Pascal font partie de l'"Unité 732", un groupe de combattants volontaires français ayant rejoint les rangs des Peshmergas kurdes pour se battre contre Daesh à Doqouq, au nord de Bagdad. Ils portent l'uniforme et arborent des écussons nationaux, mais ne sont pourtant pas en mission officielle. Leur engagement au sein de ce groupe de six volontaires est purement individuel. 

"Ca a commencé avec les attentats à Charlie Hebdo, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose. Je me suis dit 'je pense ne pas être le seul', donc du coup j'ai récupéré quelques gars qui avaient aussi des connaissances et puis on est venu ici", explique Fred. 

Une aide logistique

Tous ont des compétences militaires. Maniement des armes, analyse topographique. Ils sont venus en Irak pour partager leurs connaissances avec les combattants peshmergas. Une aide que les Kurdes apprécient particulièrement. "Nous remercions tous ceux qui essayent de soutenir le peuple kurde et les unités peshmergas, contre les offensives violentes de Daesh", salue ainsi Aras Abdul Qader, brigadier général peshmerga. 

"Dans cette région, les Français sont très bien perçus, on est très bien accueillis, suite aux frappes aériennes du gouvernement français", explique Pascal. Les membres de l’unité 732 ne sont pour l’instant pas allés sur le front. Mais ils aident les combattants kurdes qui s’y rendent grâce à leur drone civil, qui leur permet d'analyser les mouvements suspects.

Les volontaires français ne resteront pas plus de trois mois dans le pays. A leur retour en France, ils ne devraient pas être inquiétés par la justice, car l’organisation dans laquelle ils combattent n’est pas classée comme terroriste.

A.S. avec Anne-Sophie Warmont