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Lutte anti-EI: le porte-avions français Charles de Gaulle a appareillé

Troisième et dernier déploiement du porte-avions Charles de Gaulle dans la lutte anti-terroriste contre l'Etat islamique. (Photo d'illustration)

Troisième et dernier déploiement du porte-avions Charles de Gaulle dans la lutte anti-terroriste contre l'Etat islamique. (Photo d'illustration) - Anne-Christine Poujoulat - AFP

Le porte-avions Charles de Gaulle a quitté la base de Toulon ce lundi soir, avant de mettre le cap sur la Méditerranée, afin de participer aux opérations dans la lutte contre Daesh.

En appui des forces irakiennes pour reprendre la ville de Mossoul, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté Toulon, ce lundi soir, rapporte le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger. 

Avec 24 chasseurs Rafale Marine à bord, le Charles de Gaulle va tripler les moyens aériens engagés par la France contre l'Etat Islamique, en s'ajoutant aux 12 Rafale stationnés en Jordanie et aux Emirats arabes unis. Comme à l'automne 2015, il sera déployé en Méditerranée orientale, beaucoup plus près de la Syrie et l'Irak que lorsqu'il est stationné dans le Golfe.

La France a aussi envoyé des canons Caesar à l'armée irakienne en vue de la reprise de Mossoul. Ces batteries d'artillerie, montées sur camion, ont une portée de 40 kilomètres.

Troisième et dernier déploiement pour le porte-avions

Depuis janvier 2015, le Charles de Gaulle est engagé pour la troisième fois contre l'Etat Islamique. Ce sera le dernier déploiement de l'unique porte-avions français avant un arrêt technique majeur de 18 mois au début 2017.

La ville de Mossoul, prochain objectif des forces irakiennes soutenues par la coalition internationale, peut être reprise d'ici la fin de l'année, affirme l'armée américaine qui dirige la coalition internationale engagée contre Daesh en Irak et Syrie. Après une série de revers, le groupe terroriste se concentre désormais autour de ses deux places fortes de Mossoul et Raqa en Syrie. Ses voies d'approvisionnement extérieur via la Turquie sont désormais coupées depuis l'offensive turque le long de la frontière turco-syrienne. 

A.Mi avec AFP