Les deux Irano-Britanniques libérés en Iran sont arrivés au Royaume-Uni

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, à son arrivée au Royaume-Uni ce jeudi 17 mars - LEON NEAL / POOL / AFP
Les deux Irano-Britanniques détenus pendant plusieurs années en Iran sont arrivés au Royaume-Uni jeudi, au lendemain de leur libération, selon des images diffusées par des télévisions britanniques.
L'avion qui transportait Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anoosheh Ashoori a atterri un peu après deux heures du matin à l'aéroport de la Royal Air Force de Brize Norton, dans le sud-ouest de l'Angleterre.
La députée britannique Tulip Siddiq, qui représente le district du nord de Londres où vit la famille de Zaghari-Ratcliffe, avait tweeté mercredi une photo de celle-ci souriant à bord d'un avion. "Cela fait six longues années et je n'arrive pas à croire que je peux ENFIN partager cette photo", a-t-elle écrit.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée en avril 2016 avec sa fille Gabriella à l'aéroport de Téhéran. Elle venait de rendre visite à sa famille pour le Nouvel an iranien.
Mais elle a été accusée d’avoir participé au “mouvement de sédition” en Iran en 2009 et a été condamnée à cinq ans de prison.
De son côté, la famille d'Anoosheh Ashoori a déclaré qu'elle était "ravie."
"Il y a 1672 jours, les fondations de notre famille ont été ébranlées lorsque notre père et mari a été injustement détenu et nous a été enlevé".
"Maintenant, nous pouvons nous réjouir de reconstruire ces mêmes fondations avec notre pierre angulaire à nouveau en place", ont-ils indiqué dans un communiqué.
"Soulagé que les problèmes aient été résolus"
Leur libération a eu lieu mercredi, alors que le gouvernement britannique a confirmé qu'il avait payé une dette de longue date liée à un contrat de défense annulé.
Le mari de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, Richard Ratcliffe, a déclaré être "soulagé que les problèmes aient été résolus", ajoutant que le gouvernement devrait s'assurer que "cela ne se reproduise pas".
La secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Liz Truss a également annoncé que Morad Tahbaz, un Irano-américain qui possède également la nationalité britannique, a été libéré de prison "en permission" à son domicile de Téhéran.