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International

Les attaques contre Misrata sans doute des crimes de guerre

Un Libyen blessé lors du siège de Misrata à son arrivée à Benghazi à bord d'un navire affrété par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), lundi. Le recours par l'armée libyenne à des bombes à sous-munitions et aux armes lourdes à Misrata

Un Libyen blessé lors du siège de Misrata à son arrivée à Benghazi à bord d'un navire affrété par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), lundi. Le recours par l'armée libyenne à des bombes à sous-munitions et aux armes lourdes à Misrata - -

Le recours par l'armée libyenne à des bombes à sous-munitions et aux armes lourdes à Misrata a fait un grand nombre de victimes civiles et pourrait être qualifié de crime de guerre en vertu du droit international, ont estimé mercredi les Nations unies.

Navi Pillay, Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, a appelé dans un communiqué à la levée du siège de Misrata, plus grande ville de l'Ouest libyen encore tenue par les insurgés.

Elle a dans le même temps condamné les attaques menées contre cette ville par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, dont le tir d'une bombe à sous-munitions qui a explosé la semaine dernière à quelques centaines de mètres de l'hôpital de la ville.

"Au regard du droit international, le fait de viser délibérément des infrastructures médicales est un crime de guerre. Le fait de viser délibérément des civils ou de les mettre en danger de manière irréfléchie pourrait aussi équivaloir à de graves violations du droit humanitaire international", a ajouté Navi Pillay.

Stephanie Nebehay, Eric Faye pour le service français, édité par Gilles Trequesser