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Le PKK premier suspect dans l'attentat de la place Taksim

La place Taksim, l'un des lieux publics les plus fréquentés d'Istanbul, où une attaque visant les forces de l'ordre a fait 32 blessés dimanche. Les séparatistes kurdes du PKK sont les premiers suspects dans cet attentat, selon les autorités turques. /Phot

La place Taksim, l'un des lieux publics les plus fréquentés d'Istanbul, où une attaque visant les forces de l'ordre a fait 32 blessés dimanche. Les séparatistes kurdes du PKK sont les premiers suspects dans cet attentat, selon les autorités turques. /Phot - -

ISTANBUL (Reuters) - Les séparatistes kurdes du PKK sont les premiers suspects dans l'attentat qui a fait 32 blessés dimanche sur la place Taksim à...

ISTANBUL (Reuters) - Les séparatistes kurdes du PKK sont les premiers suspects dans l'attentat qui a fait 32 blessés dimanche sur la place Taksim à Istanbul, ont déclaré lundi les autorités turques.

L'attaque, qui visait principalement les forces de l'ordre, n'a pas été revendiquée, même si la métropole a déjà été visée dans le passé par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Al Qaïda et les groupuscules d'extrême gauche.

Les officiels turcs ont souligné que l'attentat avait été commis le jour où expirait un cessez-le-feu unilatéral d'un mois décrété par le PKK.

"Les techniques utilisées et les progrès dans l'enquête laissent penser, avec une probabilité de 90%, que le PKK est responsable de cette attaque", a déclaré un haut responsable de la sécurité pour l'ouest de la Turquie.

Selon lui, les enquêteurs n'écartent pas non plus l'hypothèse d'une opération menée par l'extrême gauche, mais excluent la piste d'Al Qaïda.

Le PKK a promis une déclaration dans l'après-midi sur la fin du cessez-le-feu et l'attentat.

L'attaque a également coïncidé avec l'arrestation de 16 membres d'un groupe gauchiste, le DHKP/C (Front/Parti révolutionnaire de libération du peuple), impliqué dans un attentat suicide qui avait fait deux morts place Taksim en 2001.

Les djihadistes d'Al Qaïda ont mené une série d'attaques coordonnées qui ont fait 62 morts et des centaines de blessés en novembre 2003 à Istanbul.

Plusieurs militants islamistes ont été arrêtés le mois dernier en Turquie mais "la police se concentre sur le PKK et le DHKP/C", déclare Samil Tayyar, éditorialiste au journal Star, proche du gouvernement.

Ece Toksabay, Jean-Stéphane Brosse pour le service français