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Le New York Times publie la liste des insultes proférées par Trump

Donald Trump lors d'un meeting en Californie, à San José, le 2 juin 2016.

Donald Trump lors d'un meeting en Californie, à San José, le 2 juin 2016. - Josh Edelson - AFP

Le quotidien a consacré une double page aux invectives du candidat. Des attaques ad hominem, aux réflexions visant des catégories de populations, en passant par des pays ou des institutions, tout le monde en prend pour son grade.

Depuis qu'il s'est déclaré candidat à la Maison Blanche, Donald Trump a distribué les coups, jetant l'anathème lors de ses discours ou par le biais des réseaux sociaux sur diverses personnes, catégories de personnes, choses ou pays. A en croire la double page publiée dans son édition de lundi par le New York Times, cela fait beaucoup de monde. La liste comprend pas moins de 281 cibles recensées par le quotidien. 

>> Consulter le bréviaire d'insultes de Donald Trump (en anglais)

Hillary Clinton, sa rivale démocrate, est un sujet récurrent de la vindicte "trumpienne". Elle est ainsi qualifiée de "malhonnête", de "marionnette" (ce dont elle avait aussi traité Trump lors des débats), et "d'hypocrite". Entre autres mots doux. 

Parfois ironique, Donald Trump se veut moqueur, demandant à "Bernie Sanders de rentrer chez lui et d'aller se coucher". Bill Clinton? "Il n'y a jamais eu de politique aussi injurieux envers les femmes." Il est aussi "très surestimé. Ce qu'il a fait était stupide", juge-t-il.

Parfois cependant, les insultes lui reviennent comme un Boomerang. Il avait ainsi tweeté que "l'on se souviendra de Barack Obama, sans doute, comme du pire président de l'histoire des Etats-Unis". Affirmation à laquelle l'actuel locataire de la Maison Blanche a répondu avec humour et dérision.

Des personnes, mais aussi des lieux, des médias ou des institutions

Les pays sont aussi à la fête. Ainsi, le Royaume-Uni tente-t-il de "camoufler son problème avec les musulmans", tandis que la Chine est simplement "horrible". Même les Etats-Unis "où tout va de mal en pis", ne sont pas épargnés. "Ils deviennent le dépotoir du monde", déplore Donald Trump. Quant aux Mexicains, il ne sont "pas nos amis", dénonce-t-il. "Ils nous envoient les tueurs, la drogue et le crime, et gardent l'argent."

L'Obamacare (couverture sociale mise en place par l'administration Obama)? "Un complet, horrible, désastre", assène le républicain.

Les médias ne sont pas exempts de tout reproche, au contraire. Les émissions telle "Saturday Night Live" sont décrites comme "ennuyeuses" et "même pas drôles". Et ne parlons pas du New York Times, dont les journalistes "inventent des sources au fur et à mesure qu'ils rédigent leurs articles".

Même le ministère des Anciens Combattants se prend une claque, qualifié " de corrompu et incompétent". Comme l'ensemble du gouvernement d'ailleurs. "Encore un politicien de Washington", répète-t-il à l'envi. Quant à l'élection a venir, elle est "truquée par les médias dans un effort coordonné avec la campagne de Clinton", ou encore "totalement truquée". Une élection dont Donald Trump dira "le moment venu", s'il en accepte le résultat. 

David Namias