BFMTV
International

Le chef du renseignement américain va quitter ses fonctions

James Clapper, chef du renseignement américain, a présenté sa démission. Il quittera ses fonctions le 20 janvier prochain, jour de l'investiture de Donald Trump. (Photo d'illustration)

James Clapper, chef du renseignement américain, a présenté sa démission. Il quittera ses fonctions le 20 janvier prochain, jour de l'investiture de Donald Trump. (Photo d'illustration) - AFP

Le directeur du renseignement américain a présenté sa démission ce jeudi, devant le Congrès. Il quittera ses fonctions le 20 janvier prochain, jour de l'investiture du nouveau président élu Donald Trump.

"J'ai envoyé ma lettre de démission hier soir", a déclaré ce jeudi le directeur du renseignement américain, devant la Chambre des représentants du Congrès. Il quittera effectivement ses fonctions le 20 janvier, jour de l'investiture du nouveau président Donald Trump, selon ses services.

James Clapper avait déjà évoqué à plusieurs reprises sa satisfaction de partir à la retraite prochainement, et de reprendre une vie plus normale au côté de son épouse.

Le directeur du renseignement américain laisse son poste au moment où arrive à la Maison Blanche le nouveau président Donald Trump. Ce dernier avait jeté un doute sur les évaluations des services de renseignement quant à l'implication de la Russie dans les piratages visant la campagne électorale américaine.

Des doutes subsistent quant aux piratages russes

Devant les représentants, James Clapper a estimé qu'il ne "s'attendait pas un changement significatif du comportement de la Russie" en matière de guerre de l'information. "Les Russes ont un outil très actif et agressif pour conduire ce que l'on appelle la guerre de l'information ou la guerre hybride, a-t-il expliqué. Cela a toujours été le cas, depuis l'époque de l'Union soviétique. Je m'attends à ce que cela continue". 

James Clapper a toutefois estimé que le fait que l'administration américaine dénonce publiquement les piratages russes a eu un effet. Cela "a coupé court" aux cyber-reconnaissances observées dans les systèmes électoraux de certains Etats américains, a-t-il dit. D'une manière générale, "je ne peux pas dire quel impact" aura le changement d'administration américaine sur le comportement de la Russie, a-t-il avoué.

A.Mi avec AFP