BFMTV
International

La trace de d'Edward Snowden se perd à Moscou

LE PÉRIPLE D'EDWARD SNOWDEN

LE PÉRIPLE D'EDWARD SNOWDEN - -

LA HAVANE (Reuters) - Edward Snowden, l'informaticien à l'origine des révélations sur le programme de cybersurveillance Prism, n'a pas été vu...

LA HAVANE (Reuters) - Edward Snowden, l'informaticien à l'origine des révélations sur le programme de cybersurveillance Prism, n'a pas été vu lundi à la sortie des passagers d'un avion d'Aeroflot à La Havane à Cuba, en provenance de Moscou.

Arrivé dimanche dans la capitale russe en provenance de Hong Kong, l'ancien consultant informatique de l'Agence nationale de sécurité (NSA) était enregistré sur la liste des passagers du vol Aeroflot à destination de Cuba qui a décollé comme prévu de Moscou à la mi-journée.

Des journalistes russes présents à bord de l'avion et les correspondants étrangers accourus à l'aéroport de La Havane ne l'ont pas vu et n'ont pas constaté de mesures de sécurité particulières à l'arrivée.

Lorsque le commandant de bord de l'avion d'Aeroflot est sorti de la douane, il a déclaré aux journalistes: "Pas de Snowden, non".

La Maison blanche a estimé que le fugitif le plus célèbre du moment était probablement "toujours en Russie". Moscou fait toujours la sourde oreille aux pressions américaines pour que le fugitif soit expulsé vers les Etats-Unis ou empêché de poursuivre son voyage.

Dans un commentaire de "une", le Quotidien du peuple, l'organe du Parti communiste chinois, félicite mardi Edward Snowden pour avoir "fait tomber le masque moralisateur de Washington" et dément avoir facilité son départ de Hong Kong.

Cette riposte chinoise fait suite aux accusations lancées par les Américains, qui ont accusé Pékin d'avoir permis à Snowden de fuir le territoire chinois.

Selon la Maison blanche, la décision de le laisser filer a été "un choix délibéré du gouvernement (de Pékin) de permettre le départ d'un fugitif malgré un mandat d'arrêt valide. Cette question a sans nul doute des retombées négatives sur les relations américano-chinoises", écrit le Quotidien du peuple.

Bureau de La Havane; Eric Faye pour le service français