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Haut-Karabagh: la France donne son accord pour la livraison de matériel militaire à l'Arménie

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La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, en déplacement à Erevan ce mardi, a également indiqué que "nous travaillons à une résolution pour une présence internationale permanente dans le Haut-Karabagh".

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé ce mardi que la France avait donné son accord pour la livraison de matériel militaire à l'Arménie. Une annonce qui survient dans un contexte de vives tensions avec l'Azerbaïdjan à propos de la région du Haut-Karabagh. Elle n'a pas précisé de quels équipements il s'agit mais a assuré que Paris agirait "dans ce domaine avec esprit de responsabilité de part et d'autre et sans aucun esprit d'escalade".

"Nous travaillons à une résolution pour une  présence internationale permanente dans le Haut-Karabagh", a encore déclaré Catherine Colonna.

La ministre, en déplacement à Erevan en Arménie, souhaite également que l'Union européenne et ses États membres déclarent que toute action contre l'Arménie donne lieu à "une réponse musclée".

lle a souligné que l'Azerbaïdjan, fort de ses revenus pétroliers et du soutien turc, n'avait "eu de cesse de s'armer pour entreprendre des actions".

Que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ?
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Victoire azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh

Bakou a remporté en septembre une victoire éclair sur les séparatistes arméniens du Haut-Karabagh, qu'Erevan a refusé d'aider par crainte d'une nouvelle guerre avec son voisin.

L'Arménie, victorieuse d'une première guerre dans les années 1990 à la dislocation de l'URSS, avait été défaite à l'automne 2020 dans un deuxième conflit avec l'Azerbaïdjan.

L'Arménie, alliée traditionnelle de la Russie, s'arme habituellement à Moscou et les troupes russes disposent d'une base militaire sur place, ainsi que d'un contingent de la paix au Haut-Karabagh.

Les relations entre Moscou et Erevan traversent cependant une période de tensions et l'Arménie est à la recherche de nouveaux partenaires en Occident.

Clémence Dibout et Hugues Garnier avec AFP