La Chine craint de devenir comme la Syrie si Hong-Kong et Taïwan accèdent à l'indépendance

La côte nord de Hong-Kong - Cavalier JY via Wikimedia Creative Commons
Les magistrats chinois ne rient plus à l’approche des élections pour le Conseil législatif de Hong Kong en septembre prochain. La République populaire de Chine semble craindre que des influences occidentales cherchent à favoriser l’indépendance de Hong Kong, comme celles du Tibet, du Xinjiang ou encore de Taïwan. Toutes ces régions appartiennent à la Chine mais bénéficient d’une autonomie plus ou moins large.
"Le reflet sombre de la bannière étoilée"
Dans une vidéo postée sur internet par le Parquet populaire suprême, il est dit:
"Les séparatismes du Tibet, Xinjiang, de Hong Kong et de Taïwan, tout comme les leaders de la dissidence et les avocats qui nous combattront jusqu’à la mort et d’autres agents des forces occidentales portent atteinte à la stabilité interne et à l’harmonie de la Chine. Derrière tous ces incidents, on peut souvent voir le reflet de l’ombre sombre de la bannière étoilée."
Cinq indépendantistes privés de scrutin
Cette envolée lyrique qui vise une supposée ingérence américaine dans les affaires chinoises est accompagnée d’images alternant les paysages apaisés d’une Chine bucolique et des panoramas ravagés de Syrie et d’Irak. Car selon les autorités chinoises, c’est la guerre civile et une issue à la syrienne qui guette la Chine de Xi Jinping en cas d’indépendance de Hong Kong ou encore de Taïwan.
Par ailleurs, cinq personnalités politiques indépendantistes hongkongaises se sont vues dénier le droit de participer au scrutin législatif qui se tiendra le mois prochain. La Commission des affaires électorales a en effet refusé de valider leurs candidatures.