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Guerre en Ukraine: plus de 400 miliciens russes de Wagner envoyés à Kiev pour assassiner Zelensky?

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Des membres du groupe paramilitaire russe pourraient avoir été envoyés à Kiev par le Kremlin afin d'éliminer le président ukrainien.

Le président ukrainien serait-il traqué par des mercenaires russes? C'est ce qu'a affirmé lundi le Times, citant le gouvernement ukrainien. Plus de 400 hommes, membres du groupe paramilitaire russe Wagner, auraient été envoyés à Kiev par Moscou pour tuer Volodymyr Zelensky.

"Plus de 400 mercenaires russes sont en train d'intervenir à Kiev sous les ordres du Kremlin pour assassiner le président Zelensky", croit savoir le journal britannique, estimant qu'il s'agirait de "préparer le terrain pour une prise de contrôle (de l'Ukraine) par Moscou".

Selon le Times, le gouvernement ukrainien aurait appris la présence des mercenaires sur le sol ukrainien grâce à une note de ses services secrets, ce qui l'aurait conduit à prendre des mesures strictes dans la foulée.

"Des informations sur leur mission sont parvenues au gouvernement ukrainien samedi matin et quelques heures plus tard, Kiev a déclaré un couvre-feu 'dur' de 36 heures (...). (Ils) ont averti les civils qu'ils risquaient d'être 'liquidés' s'ils faisaient un pas dehors", indique le journal.

Les mercenaires sur place depuis plusieurs semaines?

Les mercenaires seraient arrivés en Ukraine il y a déjà cinq semaines, selon le Times. Pour une journaliste, la présence dans le pays de plusieurs membres de ce groupe, connu pour des actions dans le Dombass, au Mali et en Centrafrique, est en effet probable.

"Il y a eu, les semaines qui ont précédé l'invasion russe, un certain nombre d'opérations de déstabilisation et de sabotage qui ont été menées (...) certainement par des mercenaires de la force Wagner en Ukraine", estime sur BFMTV Knesia Bolchakova, co-réalisatrice du documentaire "Wagner, l'armée des ombres de Poutine".

Le groupe Wagner a été sanctionné par l'Union européenne en 2021. Il était accusé d'avoir alimenté la violence, de piller les ressources naturelles et d'intimider les civils en violation du droit international.

Les combats se rapprochent ce mardi matin de la capitale ukrainienne au sixième jour de l'offensive russe.

Juliette Desmonceaux