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Guerre en Ukraine: Marioupol pilonnée par les forces russes, importante résistance autour de Kiev

Des images amateurs tournées à Marioupol, samedi 5 mars 2022, et diffusées sur le réseau social TikTok

Des images amateurs tournées à Marioupol, samedi 5 mars 2022, et diffusées sur le réseau social TikTok - BFMTV

Onze jours après le début de l'invasion russe en Ukraine, la ville de l'est du pays fait toujours face à d'intenses bombardements ce dimanche, rapporte son maire.

Au onzième jour des conflits en Ukraine, Marioupol est toujours la cible d'intenses bombardements, selon son maire. La ville-clé fait face, selon lui, à un "blocus humanitaire" alors que les forces russes assiègent son port, un point stratégique du sud-est du pays.

Il déclare que les bombardements des derniers jours ont fait des "milliers de blessés" et que les forces russes empêchent l'arrivée d'aliments et de médicaments.

"La ville de Marioupol n'existe plus", a-t-il lancé.

Des combats dans le nord et dans le sud du pays

Les forces armées ukrainiennes "mènent de violents combats" contre les forces russes pour le contrôle des villes de Mykolaïev, dans le sud, et de Tcherniguiv, dans le nord, a indiqué l'état-major ukrainien dans un communiqué sur Facebook ce dimanche matin. Une opération militaire ukrainienne était également en cours dans la région de Donetsk.

Les forces russes se rapprochent également de Kiev, rencontrant une tenace résistance et bombardant parfois des immeubles d'habitation comme à Tcherniguiv.

"Les principaux efforts se concentrent sur la ville de Marioupol", a précisé l'état-major.

De "multiples violations" du cessez-le-feu

L'évacuation des civils habitant à Marioupol, qui devait être effectuée samedi par le biais d'un couloir humanitaire, a été reportée en raison de multiples violations russes du cessez-le-feu, selon la mairie de la ville. De son côté, Moscou accusait les "nationalistes" ukrainiens d'empêcher les civils de partir et de profiter de la trêve pour consolider leurs défenses.

La prise de cette ville de quelque 450.000 habitants, située sur la mer d'Azov, permettrait la jonction entre les forces russes en provenance de la Crimée annexée, qui ont déjà pris les ports clés de Berdiansk et de Kherson, et les troupes séparatistes et russes dans le Donbass.

E.F. avec AFP