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Fabius : « La guerre au Mali a déjà coûté 70 millions d’euros »

Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères

Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères - -

Laurent Fabius, invité sur RMC et BFMTV a confirmé le coût de 70 millions de la guerre menée par les forces françaises contre les jihadistes dans le nord du Mali. Le ministre des Affaires étrangères a tenu à rester discret sur le sort des 7 otages français retenus par les extrémistes.

Invité sur RMC et BFMTV ce jeudi matin, le ministre des Affaires Etrangères a confirmé le coût pour la France de 70 millions d’euros de la guerre au Mali depuis le début de l’intervention de nos forces armées dans le pays. « Ça représente un gros effort pour la France bien sûr ». Laurent Fabius a également assuré que « des centaines d’islamistes extrémistes avaient été tués, même s’il n’est pas facile d’identifier les victimes ».

« Pas d’opération imminente pour libérer les otages »

Laurent Fabius a tenu à rappeler la position de la France concernant les 7 otages français retenu pas les islamistes extrémistes. « J’ai toujours la même ligne : discrétion et détermination », a indiqué le ministre des Affaires Etrangères, ajoutant que les autorités françaises n’avaient pas « d’éléments nouveaux récents ». « Si ça avait bougé, a-t-il dit, on le saurait ». Laurent Fabius, a également démenti une opération imminente de libération des otages annoncée par un commandant de la MISMA (la force africaine au Mali). « Absolument pas », a-t-il répondu à Jean-Jacques Bourdin qui le questionnait sur ce point. « Ce qu’a dit ce commandant est faux, il n’a pas les éléments d’information en sa possession ».

« Les effectifs diminueront à partir du mois de mars »

Sur le calendrier du maintien des forces françaises au Mali, Laurent Fabius a choisi la même ligne que François Hollande. Sans donné de date, il a indiqué que « la France n’a pas vocation à rester durablement » au Mali. « A partir du mois de mars, a ajouté Laurent Fabius, nous commencerons à diminuer nos effectifs mais ça ne veut pas dire que nous partirons du jour au lendemain ». « Il faut que nous passions le relais aux Maliens et aux Africains », a concliuu ler ministre socialiste.

Tugdual de Dieuleveult