Le G7 s'accorde sur un prêt "d'approximativement 50 milliards de dollars" à l'Ukraine

Le G7 s'est mis d'accord sur un prêt d'environ 50 milliards de dollars à l'Ukraine qui sera remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales.

C'est une nouvelle aide économique de taille dont bénéficiera l'Ukraine, en guerre face à la Russie depuis février 2022. Le G7, qui rassemble sept des économies les plus avancées au monde, a annoncé ce vendredi 25 octobre un accord en vue d'accorder un prêt "d'approximativement 50 milliards de dollars" à Kiev. Ce prêt sera remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentale.

"Le service et le remboursement de ces prêts seront assurés par les futurs flux de revenus extraordinaires provenant de l'immobilisation des actifs souverains russes, conformément aux systèmes juridiques respectifs des pays du G7 et au droit international", ont indiqué les sept États dans une déclaration finale publiée vendredi en marge d'une réunion à Washington. "Notre objectif est de commencer à verser les fonds d'ici la fin de l'année", est-il précisé.

L'idée de ce prêt remonte à juin

En juin dernier, lors du sommet du G7 en Italie, les sept chefs d'État et de gouvernement s'étaient accordés sur les principes de ce prêt. Mais les modalités pratiques et les détails techniques et juridiques devaient encore être réglés.

"L'annonce d'aujourd'hui confirme que le G7 respecte l'engagement pris en juin lors du sommet des dirigeants du G7 dans les Pouilles", est-il écrit dans le communiqué publié ce vendredi soir.

"La Russie doit mettre fin à sa guerre d’agression illégale et payer pour les dommages qu’elle a causés à l’Ukraine, conformément au droit international", a aussi indiqué le G7 dans son communiqué.

Ce 19 octobre, c'est le Fonds monétaire internationale (FMI) qui a débloqué 1,1 milliard d'euros à destination de l'Ukraine, portant à 8,7 milliards de dollars les fonds déjà versés dans le cadre de son programme de soutien à Kiev.

Matthieu Heyman avec AFP