Guerre en Ukraine: Emmanuel Macron annonce une aide supplémentaire à Kiev de deux milliards d'euros

Le président de la République a pris la parole aux côtés de son homologue Volodymyr Zelensky ce mercredi 26 mars, à la veille d'un sommet européen organisé à Paris sur la question du conflit en Ukraine.

Le soutien français à l'Ukraine ne fléchit pas, même dans la perspective d'un cessez-le-feu. Ce mercredi 26 mars, le président Emmanuel Macron a annoncé une aide supplémentaire d'un montant de deux milliards d'euros destinés à soutenir Kiev dans la guerre contre la Russie.

Cette annonce a été faite lors d'une conférence de presse à l'Élysée, après un échange entre le chef de l'État et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Elle survient à la veille d'un sommet à Paris où des alliés européens comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, mais aussi le Canada, se pencheront sur la résolution du conflit.

Cette aide doit "permettre à l'Ukraine de maintenir la situation sur le terrain et de résister à l'agression russe" alors que les États-Unis jouent le rôle d'intermédiaire pour obtenir l'arrêt des combats.

"La France poursuivra son engagement"

Le soutien se matérialisera notamment par la livraison de missiles antichars, de moyens de défense aérienne, de chars, mais aussi de munitions et de drones, comme l'a annoncé Emmanuel Macron depuis l'Élysée. "La France poursuivra son engagement", a-t-il promis.

"Merci à toute la France pour ce soutien inchangé", a déclaré Volodymyr Zelensky aux côtés du président de la République.

Avant que ce sommet n'ait lieu, le chef de guerre a appelé ses alliés à "faire pression" sur la Russie pour qu'elle accepte le cessez-le-feu. Quelques instants plus tôt, Emmanuel Macron a jugé que la Russie ne montrait pas à ce stade de signes clairs de sa volonté de mettre fin à son agression. "Par ses actes elle a montré sa volonté de guerre, de continuer l'agression", a estimé le président français.

À cette heure, les discussions menées sous l'égide des États-Unis pour mettre un point final aux combats n'ont pas abouties. Les discussions vont "prendre du temps", a concédé le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio.

Tom Kerkour