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Ukraine

Guerre en Ukraine: des frappes russes sur un camp de vacances font 2 morts et 12 blessés

Des pompiers ukrainiens s'efforcent d'éteindre un incendie à la suite d'une frappe dans la banlieue d'Odessa, le 11 mars 2025, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo d'illustration)

Des pompiers ukrainiens s'efforcent d'éteindre un incendie à la suite d'une frappe dans la banlieue d'Odessa, le 11 mars 2025, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo d'illustration) - Oleksandr GIMANOV / AFP

L'armée russe a lancé "au moins quatre frappes" sur le camp de loisirs. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une attaque visant à semer la peur.

La guerre en Ukraine fait deux victimes supplémentaires. Des bombardements russes ont fait deux morts et 12 blessés dans un camp de vacances de la région de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ce mercredi 6 août au matin.

"Deux personnes ont été tuées" et 12 autres blessées, dont au moins deux enfants, a indiqué le gouverneur régional Ivan Fedorov, sur Telegram. Les Russes ont effectué "au moins quatre frappes", vraisemblablement avec des bombes aériennes, sur ce camp autour de six heures du matin locales, a précisé le gouverneur.

Sur les photos, publiées par les services de secours, on peut voir des corps au sol dans des flaques de sang, et des pompiers luttant contre le feu touchant des maisons de vacances.

Zelensky demande aux États-Unis d'accentuer la pression sur la Russie

"Il y a zéro sens militaire dans cette attaque. Seulement la brutalité pour faire peur", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

Lors de la même nuit, une personne a été tuée et plusieurs autres blessées par des bombardements russes sur la ville de Pokrovsk, un des épicentres des combats dans l'est de l'Ukraine, a indiqué l'administration militaire municipale.

Zelensky a également exhorté Washington à intensifier sa pression sur la Russie pour la contraindre à mettre fin à son invasion de l'Ukraine qui se poursuit depuis 2022, peu après l'arrivée à Moscou de l'émissaire américain Steve Witkoff.

Le Kremlin ne "cherchera véritablement à mettre fin à la guerre que lorsqu'il sentira suffisamment de pression", a-t-il ajouté.

La Russie continue d'attaquer son voisin quotidiennement, malgré un nouvel ultimatum lancé par Donald Trump à Moscou pour mettre fin au pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

A. H. avec AFP