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Ukraine: revivez les événements du mercredi 5 mars

Des manifestants pro-russes devant le Parlement de Donetsk, mercredi.

Des manifestants pro-russes devant le Parlement de Donetsk, mercredi. - -

Soldats ukrainiens et forces russes se sont encore fait face en Crimée. En France, la première rencontre entre le chef de la diplomatie russe et ses homologues occidentaux a eu lieu.

Les Etats-Unis ont maintenu la pression sur la Russie. Mercredi, John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, a rencontré son homologue russe à l'Elysée à Paris, Sergueï Lavrov, dans le cadre d'une réunion sur le Liban organisée par François Hollande.

C'est la première fois depuis la prise de contrôle d'une grande partie de la Crimée par la Russie ce week-end que le chef de la diplomatie russe se retrouvait face-à-face avec la plupart de ses homologues occidentaux. Et la crise en Ukraine a été au coeur des discussions.

Car sur le terrain, la tension monte. En Crimée, région autonome ukrainienne, l'armée a annoncé avoir perdu le contrôle de deux bases de lancement de missiles, une prise hautement symbolique pour les forces russes.

>> Ce live est désormais clos. Retrouvez ici la synthèse des événements.

20h52 - Pour Fabius, "quelque chose a bougé dans le bon sens"

A l'issue d'une journée de tractations diplomatiques, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a fait part de son optimisme mercredi soir. "Quelque chose a bougé dans le bon sens", a-t-il estimé, ajoutant qu'il avait été "convenu de poursuivre les négociations dans les jours à venir". Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a également fait part de la "poursuite des discussions".

20h40 - Poutine et Merkel ont discuté de "scénarios"

Alors que son ministre des Affaires étrangères se trouvait à Paris, le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont discuté mercredi des "scénarios" pouvant permettre une "normalisation" de la situation en Ukraine, a annoncé le Kremlin. La conversation s'est déroulée à l'initiative d'Angela Merkel.

20h35 - Scènes d'occupation en Crimée

Alors que la Russie dément tout présence militaire en Ukraine, la Crimée est contrôlée depuis fin février par des milliers d'hommes lourdement armés, qui bloquent les centres militaires stratégiques et les lieux de pouvoir. Récit de cette occupation en images:

20h15 - Lavrov n'a pas rencontré son homologue ukrainien

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a quitté le Quai d'Orsay sans rencontrer son homologue ukrainien qui s'y trouvait également, indique une source occidentale.

Après son départ, vers 20 heures françaises, des discussions se sont néanmoins poursuivies entre le chef de la diplomatie française Laurent Fabius et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, l'Allemand Frank-Walter Steinmeier, le Britannique William Hague et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, ensuite rejoints le ministre ukrainien des Affaires étrangères.

20h05 - Les Etats-Unis démentent tout accord avec la Russie

Washington dément tout accord avec Moscou sur le dossier ukrainien, comme l'avait affirmé plus tôt le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. "Il n'y en aura jamais sans une implication directe du gouvernement ukrainien", affirme un responsable du département d'Etat américain après les entretiens de Serguei Lavrov avec John Kerry.

19h35 - L'Otan punit la Russie

L'Otan a décidé mercredi de renforcer sa coopération avec l'Ukraine et de réexaminer celle avec la Russie, avec la suspension de certaines initiatives communes Otan-Russie, a déclaré son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.

Ces mesures "envoient un message très clair à la Russie qu'elle doit aider à la désescalade" de la situation en Ukraine, a dit Anders Fogh Rasmussen à l'issue d'une réunion Otan-Russie à Bruxelles.

19h30 - Une discussion entre la Russie et l'Ukraine ?

Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien, Andrii Dechtchitsa, se trouvent tous deux actuellement au ministère français des Affaires étrangères, selon des journalistes sur place. Interrogé pour savoir s'il allait discuter avec Sergueï Lavrov, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a haussé les épaules et répondu: "Je ne sais pas s'il est ici".

19h00 - Lavrov d'accord pour aider les Ukrainiens

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé mercredi, après sa rencontre avec son homologue américain John Kerry, que tous deux étaient "d'accord pour aider les Ukrainiens à mettre en oeuvre les accords conclus à Kiev le 21 février", selon des images de la télévision publique russe Rossia 24.

17h46 - L'ONU en difficulté en Ukraine

Robert Serry, l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée serait retenu par des hommes armés, selon une source au sein du ministère ukrainien. L'ONU a précisé l'information: selon l'organisation, son émissaire est "menacé", mais pas retenu.

Il a été contraint de retourner à son hôtel mais il est sain et sauf, selon un haut responsable de l'ONU. Robert Serry se trouvait "devant le siège des forces navales" lorsqu'il a été accosté par des "hommes non identifiés" et armés qui lui ont intimé l'ordre de "quitter la Crimée". Il a décidé de mettre fin à sa mission dans le pays.

17h45 - Lavrov a-t-il refusé de voir son homologue ukrainien?

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a refusé de voir son homologue ukrainien Andrii Dechtchitsa mercredi à Paris, conduisant ce dernier à quitter la France, selon l'ambassade d'Ukraine, mais cette dernière information a été démentie par les Etats-Unis.

En dépit des pressions britannique et américaine, "Sergueï Lavrov a refusé de le voir et Andrii Dechtchitsa a quitté Paris pour regagner l'Ukraine", a déclaré l'ambassade. Le ministre ukrainien "n'est pas parti et envisage de rester à Paris pour d'autres discussions", a indiqué de son côté un responsable américain sous couvert d'anonymat.

17h20 - Nouvelles menaces américaines sur la Russie

Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a estimé mercredi que la Russie n'avait pas sa place à la prochaine réunion du G8 si elle continuait sa politique vis-à-vis de l'Ukraine.

"Il est clair que la Russie ne peut pas siéger à la réunion du G8 à Sotchi tant qu'elle poursuit la politique qu'elle conduit actuellement" vis-à-vis de l'Ukraine, a affirmé Jacob Lew devant le Congrès.

17h15 - Le chef de la diplomatie ukrainienne a-t-il quitté Paris?

Le voeu de John Kerry d'asseoir l'Ukraine et la Russie à une même table va-t-il être réalisé? Tandis qu'une source diplomatique affirme que le chef de la diplomatie ukrainienne Andrii Dechtchitsa a quitté Paris sans avoir vu son homologue Sergueï Lavrov, une autre source contredit l'information: Andrii Dechtchitsa n'aurait pas encore quitté Paris.

Il s'était exprimé un peu plus tôt dans la journée à l'Elysée, devant les journalistes, où il avait clamé son espoir de voir les négociations avec la Russie aboutir très prochainement.

16h40 - Kerry veut un dialogue entre la Russie et l'Ukraine

Selon un diplomate américain, le ministre John Kerry a réclamé à son homologue Sergueï Lavrov des entretiens directs entre la Russie et l'Ukraine.

Les deux ministres se sont parlés en marge de la réunion sur le Liban à l'Elysée et sont convenus de se revoir plus tard dans l'après-midi pour "poursuivre leurs discussions".

16h30 - Entre pro-Russes et pro-Ukrainiens, la Crimée divisée

En Crimée, les forces russes ont pris le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles. L'opération s'est déroulée sans échange de tirs, mais la confrontation monte encore d'un cran. A Simferopol, des manifestations des deux camps qui déchirent l'Ukraine, pro-Russes d'un côté, pro-Ukrainiens de l'autre, ont eu lieu ce mercredi dans une même rue. Reportage de nos envoyés spéciaux.

16h20 - Le Parlement local à Donetsk pris d'assaut par des Russes

Un millier de manifestants pro-russes ont pris le contrôle du Parlement local à Donetsk, fief du président déchu Viktor Ianoukovitch, à l'est de l'Ukraine, selon nos informations. Ils y ont hissé le drapeau russe.

Une dizaine de personnes ont été blessées, certaines ayant le visage en sang, lorsque les contestataires ont franchi le cordon des forces de l'ordre aux cris de "Russie!" et "le fascisme ne passera pas!". Ils ont forcé les portes du bâtiment et en ont occupé les trois étages inférieurs.

16h00 - Les dirigeants ukrainiens se serrent la ceinture

Le gouvernement ukrainien, qui mène des négociations d'urgence avec le FMI pour éviter la faillite du pays, a annoncé mercredi la vente de la plupart de ses 1.500 voitures de fonction pour réduire son train de vie.

"Nous passons à la pratique courante dans le monde, avec une voiture par ministère", a expliqué le ministre des Finances, Olexandre Chlapak, cité par l'agence Interfax Ukraine. "Toutes les autres voitures seront vendues et les postes des chauffeurs malheureusement supprimés."

15h50 - La Bulgarie parée face à une éventuelle coupure de gaz

La Bulgarie, qui dépend à 92% de livraisons de gaz russe transitant par l'Ukraine, dispose de réserves de gaz d'un mois et demi en cas de coupure des livraisons de Moscou, selon son Premier ministre. "Toutes les variantes sont examinées pour qu'il n'y ait pas de surprise. Mais selon nos analyses, le danger de coupure des livraisons de gaz n'est pas très élevé", a déclaré Plamen Orecharski.

La Bulgarie tente de diversifier ses sources d'énergie: elle a commencé à relier son réseau gazier avec la Grèce, pour recevoir du gaz azéri provenant du gazoduc TAP vers 2019, et participe au projet russo-italien South Stream, transportant le gaz russe sous la Mer Noire en contournant l'Ukraine.

15h45 - Kerry et Lavrov face à face

Selon nos informations, John Kerry et Sergueï Lavrov s'entretiennent en ce moment-même en tête-à-tête à l'Elysée.

15h30 - Une réunion et des négociations en aparté

Le président François Hollande a raccompagné sur le perron de l'Elysée les différents chefs de diplomatie présents à la réunion sur la situation au Liban. Une réunion dominée notamment par la crise en Ukraine. Selon une source diplomatique, le ministre américain John Kerry et le ministre russe Sergueï Lavrov ont longuement discuté du sujet.

Après le déjeuner en salle des Fêtes, François Hollande a pris un café sur la terrasse ensoleillée du palais présidentiel avec John Kerry et Sergueï Lavrov. Laurent Fabius et William Hague étaient également présents. Un conciliabule animé qui a porté sur la situation ukrainienne.

Une autre photo du sommet ukraine-cafe-sur-terrasse-jardin de l'elysee avec #kerry, #lavrov #hollande et #fabius pic.twitter.com/375AF4dvWv
— Julien Ponthus (@julienponthus) 5 Mars 2014

15h00 - Des négociations au plus haut sommet

En fin de matinée, les émissaires de Kiev, Londres et Washington ont pris part à une réunion sur la sécurité en Ukraine. L'absence du chef de la diplomatie russe a été remarquée par ses homologues, mais ceux-ci doivent tous se rencontrer dans l'après-midi.

Sur Twitter, le ministre Laurent Fabius a posté une photo de sa rencontre avec William Hague, son homologue britannique, dans l'un des salons de l'Elysée.

#Ukraine Entretien avec mon homologue britannique @WilliamJHague cc @foreignoffice @UKinFrance pic.twitter.com/ksUfggmIa3
— Laurent Fabius (@LaurentFabius) 5 Mars 2014

14h30 - Les experts ne croient pas à une guerre avec la Russie

Sans minorer la gravité de la crise en Ukraine, les experts militaires relativisent la menace d'une offensive généralisée russe. Principales raisons avancées: l'armée ukrainienne héritière de l'ère soviétique reste un adversaire "non négligeable"... et Moscou a peut-être déjà atteint son principal objectif en occupant la Crimée.

"Le Kremlin ne va pas s'aventurer dans une guerre de grande ampleur contre l'Ukraine. Si la Russie décidait de passer à l'attaque, ce serait un désastre. Ils ne veulent pas le faire, ils n'ont pas besoin de le faire", assure Igor Sutyagin, spécialiste auprès du Royal United Services, prestigieux institut londonien. "En termes purement militaires, une invasion est plausible, mais la vraie question est de savoir si le Kremlin n'a pas d'ores et déjà atteint ses objectifs", s'interroge Ben Barry, général britannique à la retraite.

13h40 - Les soldats ukrainiens désorientés

Alors que les Russes ont pris le contrôle des sites stratégiques de Crimée, en Ukraine, les soldats de l'armée régulière basés dans la péninsule pro-russe sont désorientés. Les ordres ne sont pas clairs, ils ne savent plus vraiment à qui obéir. Reportage.

13h30 - Lavrov rencontrera-t-il son homologue ukrainien?

Le chef de la diplomatie britannique William Hague a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov à rencontrer à Paris le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Dechtchitsa.

"Nous allons faire tous les efforts diplomatiques aujourd'hui pour mettre en contact la Russie et l'Ukraine au niveau ministériel avec le soutien d'autres nations", a déclaré William Hague à quelques journalistes.

With @JohnKerry in Paris for #Ukraine talks pic.twitter.com/2LhxNMSgAB
— William Hague (@WilliamJHague) 5 Mars 2014

13h00 - Kerry est arrivé à l'Elysée

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est arrivé mercredi peu avant 13 heures à l'Elysée, où est également attendu le ministre des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, à 13h40.

Outre Kerry et Lavrov, plusieurs acteurs internationaux, notamment l'Allemand Frank-Walter Steinmeier, le Britannique William Hague, et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton se retrouvent à Paris à l'invitation de François Hollande.

12h15 - Un plan d'aide d'au moins 11 milliards d'euros

La Commission européenne a présenté mercredi un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine, à la veille du sommet européen extraordinaire sur la crise en Ukraine.

"Aujourd'hui, la Commission européenne a identifié un programme d'aide à l'Ukraine. Ceci est notre contribution au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de demain. Au total, le paquet pourrait apporter un soutien d'au moins 11 milliards d'euros sur les deux prochaines années, provenant du budget de l'UE et des institutions financières européennes", a déclaré le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso.

11h00 - Une deuxième base contrôlée par les Russes

Les forces russes ont pris le contrôle partiel d'une deuxième base de lancement de missiles dans le sud de la Crimée et bloquent le bâtiment abritant les missiles, selon un officiel ukrainien.

Des soldats ont pénétré dans la base située à Fiolent, à proximité du port de Sébastopol qui abrite la flotte russe de la mer Noire, a précisé cet officiel, Volodymyr Bova. "Il y a des missiles mais ils sont désarmés".

10h50 - La Russie ne veut pas de "bain de sang"

La Russie "ne permettra pas un bain de sang" en Ukraine, a affirmé mercredi à Madrid le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "Nous ne permettrons aucun attentat contre la vie et la santé de ceux qui vivent en Ukraine, ni contre les Russes qui vivent en Ukraine", a-t-il déclaré.

Le ministre russe a réaffirmé que Moscou n'avait "aucune autorité" sur "les forces d'autodéfense" déployées en Crimée. "Je voudrais que l'on explique ce que sont les forces pro-russes. Si ce sont les forces d'autodéfense créées par les habitants de Crimée, nous n'avons aucune autorité sur elles. Elles ne reçoivent aucun ordre de notre part".

10h30 - Les forces russes contrôlent une base militaire en Crimée

Les forces russes ont pris le contrôle partiel d'une base de lancement de missiles à Evpatoria, dans l'ouest de la Crimée, indique mercredi un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense dans cette république autonome russophone.

Le poste de commandement et le centre de contrôle de la base restent sous contrôle ukrainien, a précisé la même source. Les lieux, d'où les missiles avaient déjà été évacués, avaient été assaillis mardi en fin d'après-midi par une vingtaine de soldats russes assistés de plusieurs centaines de manifestants pro-russes.

10h20 - Des observateurs du monde entier envoyés en Ukraine

Quinze pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont les Etats-Unis et d'autres pays européens et d'Asie centrale, vont participer à une mission d'observateurs militaires en Ukraine, a annoncé mercredi une source diplomatique. La date de l'envoi des observateurs et leur nombre n'a pas été précisée.

"Ce sont des observateurs militaires mais non armés. Ils ne partent pas en tant que soldats", a précisé une porte-parole de l'organisation basée à Vienne. L'OSCE précise que ce type de missions est quelque chose de fréquent. "Il y a eu à peu près 90 missions de ce genre au cours des 15 dernières années. Cela se fait très régulièrement", selon la porte-parole.

10h10 - "Lundi noir": la Russie tente le tout pour le tout

La Russie a vendu des devises étrangères pour un montant record de 11,3 milliards de dollars sur la seule journée de lundi afin de soutenir le rouble soumis à de fortes pressions en raison du conflit en Ukraine, selon des chiffres publiés mercredi.

La Russie a vendu des devises étrangères pour un montant record de 11,3 milliards de dollars sur la seule journée de lundi afin de soutenir le rouble soumis à de fortes pressions en raison du conflit en Ukraine.

10h00 - Paris et Berlin veulent un "plan de sortie" de crise

La France et l'Allemagne veulent proposer un "plan de sortie" de crise en Ukraine qui pourrait être discuté dans l'après-midi à Paris, en marge de la rencontre internationale sur le Liban. "On va voir s'il est accepté qu'il soit discuté" mercredi, a expliqué le ministre Laurent Fabius sur BFMTV.

"La Russie est un pays partenaire avec lequel nous avons beaucoup de relations. Mais, nous - en tant que communauté internationale - ne pouvons accepter qu'un pays en envahisse un autre. La France doit être très ferme avec la Russie", a tranché le chef de la diplomatie.

|||L'ESSENTIEL

• Première rencontre à Paris entre responsables russe et occidentaux

• Des bases ukrainiennes de lancement de missiles contrôlées par les forces russes

• La Russie dément toute présence militaire officielle en Crimée

Alexandra Gonzalez avec AFP