En Europe, l'absention peut coûter cher

Le vote est obligatoire en Belgique depuis 1894. C’est même inscrit dans la constitution.
Concrètement, un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 25 à 50 euros. En cas de récidive, le montant peut atteindre 125 euros. Si l’électeur ne se présente pas à 4 reprises dans un délais de 15 ans, il est tout simplement rayé des listes électorales.
A quelques pas de là, au Luxembourg, on s’attaque aussi au portefeuille de celles et ceux qui sèchent les bureaux de votes. De 100 à 250 euros en cas de première absence injustifiée. De 500 à 1000 euros en cas de récidive dans les 5 ans.
En Italie, le vote était obligatoire jusqu’en 1993. Les abstentionnistes étaient alors inscrits sur un registre pendant 5 ans. Objectif : les défavoriser en cas de recherche d’emploi dans la fonction publique.
En Grèce, voter est également obligatoire. Pas de sanction financière en cas d’élection buissonnière, mais il sera plus compliqué de renouveler un passeport ou pour obtenir un permis de conduire.
Enfin en Roumanie, le Sénat a approuvé il y a 10 jours une loi instaurant une amende de 250 euros à l’encontre des abstentionnistes. Elle doit toutefois passer devant la Chambre des députés.