Belgique: les caprices de Marc Dutroux en prison

Marc Dutroux a été condamné à la perpétuité en 2004 pour assassinats, viols sur mineurs, séquestrations, association de malfaiteurs et trafic de drogue. - -
A la prison de Nivelles en Belgique, nombreux sont ceux qui commencent à saturer des caprices gastronomiques du détenu Marc Dutroux. Condamné en 2004 pour assassinats, viols sur mineurs et séquestrations, le plus tristement célèbre pédophile belge a réussi à obtenir plusieurs traitements de faveur de la part de la direction de l'établissement, révèle mercredi Le Figaro.
"Aux frais du citoyen"
"Un jour, Marc Dutroux exige un régime sans graisse. Quelques semaines plus tard, il veut un régime 100% poisson. Il a aussi prétendu être végétarien", avoue un surveillant de la prison de Nivelles au Figaro. En fait, selon lui, Dutroux "n'arrête pas".
Dernier caprice en date, cuisiner lui-même sa viande, Dutroux expliquant qu'"il trouvait la viande mal cuite, froide et craignait qu'elle soit cuisinée de façon mal intentionnée".
Probablement excédée des desiderata incessants de son détenu, la direction de la prison a cédé. Celle-ci lui a ainsi donné l'autorisation de se servir dans le stock de viande de la cantine afin qu'il la cuisine lui-même.
Problème, pour cuisiner dans sa cellule, chaque détenu doit s'acheter ses propres produits. Or, Marc Dutroux "utilise la viande achetée par la cantine, donc aux frais du citoyen", explique, agacé, un autre surveillant.
"Des frites et des croquettes"
Après la viande, les pommes de terre. Selon le site belge Sudinfo.be, Dutroux exige des repas sans patates, mais avec "des frites et des croquettes". Il réclamerait également la visite régulière d'un coiffeur, depuis qu'il a taillé sa barbe et raccourci ses cheveux.
En dehors de ces privilèges culinaires, le détenu fait l'objet d'une surveillance accrue en raison de ses très lourdes condamnations, et reste très encadré. Mais le personnel de la prison se dit proche de la saturation: "On doit à la fois veiller à sa sécurité, parce que les autres détenus ne l'aiment pas, et supporter son attitude. C'est pénible".