En Russie, la neige complique l'enquête sur le crash aérien

Vue aérienne de véhicules de secours se dirigeant vers le site où s'est écrasé un avion de ligne près de Moscou, causant la mort des 71 passagers à bord, le 11 février 2018 - Dmitry SEREBRYAKOV, AFP
Les enquêteurs russes recherchaient ce lundi, dans des conditions rendues difficiles par une épaisse couche de neige, les causes du crash d'un avion de ligne près de Moscou qui a causé la mort des 71 personnes à bord.
Des débris éparpillés dans la neige
Les autorités ont indiqué étudier toutes les hypothèses, citant les conditions climatiques, le facteur humain ou un problème technique, sans mentionner la piste terroriste.
"Nous constatons que les 71 personnes à bord sont mortes", a déclaré le ministre des Situations d'urgence Vladimir Poutchkov sur le site du crash pendant la nuit, annonçant la fin des opérations de sauvetage pour laisser la place à la recherche des corps et des débris.
"Nous prévoyons d'effectuer le plus gros des travaux de recherches au cours des sept prochains jours, en raison de la surface très vaste sur laquelle les débris sont éparpillés, de la neige et du relief des lieux", a-t-il ajouté, cité par les agences russes.

Toutes les pistes étudiées
Sur le site du crash, les opérations de recherches, qui ont mobilisé toute la nuit plusieurs centaines de personnes, sont rendues difficiles par une importante couche de neige, contraignant les secours à utiliser motoneiges et déneigeuses. Une boîte noire a cependant pu être retrouvée dimanche.
"Toutes les versions possibles de la catastrophe sont étudiées, notamment les conditions climatiques, le facteur humain ou l'état technique de l'avion", a assuré le Comité d'enquête russe. Cet organisme a prévenu pendant la nuit que les constations sur le site ne se limiteraient pas à une seule journée "étant donné l'étendue du territoire à examiner".
Vladimir Poutine quant à lui, a annulé un déplacement prévu lundi à Sotchi, où il devait recevoir le président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cet entretien aura finalement lieu à Moscou.