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Egypte: nouvelles attaques terroristes contre des militaires

Une bombe assourdissante a semé la panique dans le métro du Caire jeudi matin, provoquant une bousculade qui a fait 16 personnes ont été blessées.

Une bombe assourdissante a semé la panique dans le métro du Caire jeudi matin, provoquant une bousculade qui a fait 16 personnes ont été blessées. - Mahmoud Hefnawy - AFP

Huit militaires sont toujours portés disparus après une attaque sans précédent contre un navire de la marine égyptienne. Dans le même temps, de nouveaux attentats ont visé l'armée au Sinaï, à la frontière avec Israël, et la ville du Caire.

16 personnes ont été blessées jeudi dans l'explosion d'une petite bombe dans le wagon d'un métro du Caire, ont indiqué des responsables de la sécurité. Au moins quatre personnes ont été blessées dans l'explosion, tandis que 12 autres l'ont été dans une bousculade provoquée par la panique causée par l'attaque, selon des responsables de la sécurité.

Cet attentat est intervenu seulement quelques heures avant une autre attaque cette fois-ci dans le Sinaï. Deux policiers et trois soldats ont été tués par balle jeudi dans deux attaques. Dans la première attaque, des hommes armés ont extrait deux policiers d'une voiture et les ont exécutés après avoir pris connaissance de leur identité, à l'entrée de la ville de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza palestinienne.

Dans la seconde attaque, les trois soldats ont été abattus par des assaillants armés qui les ont fait sortir d'un taxi collectif, alors qu'ils se rendaient pour des vacances dans la ville d'Al-Arish, le chef-lieu de la province du Nord-Sinaï.

Huit militaires toujours portés disparus

De nouvelles violences ont touché l'Egypte mercredi et jeudi. Plus de 24 heures après l'attaque contre un navire de la marine égyptienne, l'armée était toujours sans nouvelles de huit militaires. Le bateau de la marine a été la cible mercredi d'un assaut "terroriste" en Méditerranée.

L'Egypte est régulièrement secouée par des attentats depuis que les militaires ont destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013. Les groupes jihadistes disent agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les pro-Morsi et qui a fait plus de 1.400 morts, pour la plupart des manifestants islamistes. Des centaines de pro-Morsi ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs et 15.000 autres ont été emprisonnés.

S.A. avec AFP