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Corée: la présidente sud-coréenne insultée par Pyongyang

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye avec son homologue mexicain Enrique Pena Nieto, le 4 avril 2016 à Mexico

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye avec son homologue mexicain Enrique Pena Nieto, le 4 avril 2016 à Mexico - ALFREDO ESTRELLA, AFP/Archives

La Corée du Nord a lancé vendredi une nouvelle bordée d'injures personnelles contre la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, qualifiée de "femme maléfique" emprunte de bellicisme.

Cette salve d'insultes émises par la Commission pour la réunification pacifique de la Corée (CRPC) fait suite à un sommet sur le nucléaire présidé la semaine dernière par le président américain Barack Obama, auquel participait Mme Park.

D'après un porte-parole de la CRPC, le comportement de Mme Park pendant ce sommet qui a condamné le développement du programme nucléaire nord-coréen peut être assimilé à "une crise d'épilepsie d'une maniaque méprisable cherchant la confrontation".

Les tensions se sont considérablement aggravées sur la péninsule coréenne après le quatrième essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier, suivi le 7 février par un tir de fusée largement considéré comme un essai de missile balistique déguisé.

Les médias officiels nord-coréens ont lancé ces derniers temps plusieurs attaques verbales contre la présidente sud-coréenne, souvent grossières et sexistes, lui reprochant sa fermeté en matière nucléaire et son alliance avec les Etats-Unis.

Dans son communiqué publié par l'agence officielle KCNA, la CRPC estime que l'insistance de Mme Park pour que Pyongyang abandonne son programme nucléaire prouve que c'est "la pire tête de mule, qui ne sait pas comment marche le monde".

"Cette femme maléfique sans pareil a conduit les relations Nord/Sud dans une impasse totale et augmenté les risques de guerre", écrit encore la CRPC en parlant d'un comportement de "chien enragé".

En début de semaine, un site officiel nord-coréen avait publié une vidéo de propagande montrant de multiples tirs de roquettes contre la présidence sud-coréenne.

la rédaction avec AFP