Bruxelles et Moscou dénoncent une "grave violation" des résolutions de l'ONU par la Corée du Nord

Des habitants de Séoul regardent les informations en provenance de Corée du Nord - Mercredi 6 janvier - Jung Zeon-Je - AFP
L'essai de bombe H nord-coréen, s'il est confirmé, est une "grave" et "flagrante" "violation" du droit international et résolutions de l'ONU. Il constitue également une "menace" envers la sécurité de l'Asie du Nord-Est, ont réagi simultanément ce mercredi la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini suivie du ministre russe des Affaires étrangères.
"Si confirmée, cette action représente une grave violation des obligations internationales de la RPDC (République populaire et démocratique de Corée), telles que définies par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", a estimé Mme Mogherini, et "constitue une menace à la paix et à la sécurité de toute la région d'Asie du Nord-Est".
La Corée du Nord, sur la voie du nucléaire ?
La Russie a dénoncé quand à elle l'annonce par la Corée du Nord de son premier essai nucléaire d'une bombe à hydrogène, estimant qu'il s'agissait d'une "violation flagrante" du droit international et des résolutions de l'ONU.
"Si ce test est confirmé, il s'agira d'un nouveau pas de Pyongyang sur la voie du développement d'armes nucléaires, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères de Sergueï Lavrov dans un communiqué.