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Attentats: les Belges de New York manifestent leur solidarité

Des Belges vivant à New York ont déposé des fleurs et des bougies sur l'Union Square en hommage aux victimes des attentats à Bruxelles, le 22 mars 2016

Des Belges vivant à New York ont déposé des fleurs et des bougies sur l'Union Square en hommage aux victimes des attentats à Bruxelles, le 22 mars 2016 - Brigitte DUSSEAU, AFP

Avec des fleurs, des bougies et des drapeaux, des dizaines de Belges se sont rassemblés mardi soir à New York pour exprimer leur solidarité avec leur pays meurtri par les attentats de Bruxelles.

Beaucoup de jeunes avaient fait le détour jusqu'à Union Square à Manhattan pour ce rassemblement organisé à la dernière minute. Certains étaient venus en famille, portant parfois un drapeau belge sur les épaules.

"C'est important d'être là. On savait que ça pouvait arriver, mais on ne voulait pas. On a vu New York, Paris, Istanbul... et là c'est notre pays, c'est horrible. Quel monde va-t-on laisser à notre petite", se demandait Renaud Vanlangendonck, 33 ans, ex-enseignant, portant sa fille de cinq mois dans un sac kangourou.

Et tout ça "après le soulagement de l'arrestation de Salah Abdeslam", suspect clé dans les attentats de Paris en novembre, soulignait sa compagne Bénédicte Lenoir, chercheuse en cancérologie.

Beaucoup racontaient "le choc" au réveil, les appels inquiets à la famille de l'autre côté de l'Atlantique, pour vérifier que personne ne figurait parmi les victimes.

Des fleurs et des bougies avaient été déposées sur le sol, en un petit sanctuaire improvisé.

"J'ai l'impression d'être encore plus Belge", a confié Marie-Line Michel, 53 ans. "J'ai chanté la Brabançonne (l'hymne national de la Belgique, ndlr), cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, ça m'a donné la chair de poule".

"Il faut continuer à vivre, comme ils l'ont fait à Paris", ajoutait Bénédicte Lenoir.

Franck Verhaeghe, agent immobilier, s'en disait convaincu. "J'ai voulu annuler mon vol (prévu pour la Belgique) mais je me suis dit non, il ne faut pas qu'ils gagnent".

la rédaction avec AFP