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Asie

Un jeune de 18 ans risque 7 ans de prison à Hong Kong après un tag aux "propos séditieux"

Le quartier de Sham Shui Po à Hong Kong (photo d'illustration)

Le quartier de Sham Shui Po à Hong Kong (photo d'illustration) - ANTHONY WALLACE / AFP

Le graffiti incitait à la haine, au mépris ou à la désaffection à l'égard du gouvernement de Hong Kong selon les autorités. Son auteur de 18 ans risque jusqu'à sept ans de prison.

Un Hongkongais de 18 ans risque jusqu'à sept ans de prison pour avoir tagué des "propos séditieux" sur le mur de toilettes publiques, a annoncé ce mercredi 23 juillet la police de Hong Kong.

Le graffiti incitait à la haine, au mépris ou à la désaffection à l'égard du gouvernement de Hong Kong, ont expliqué les autorités sans préciser le contenu de l'inscription.

Le jeune homme, employé à temps partiel qui venait de terminer ses études secondaires, a comparu ce mercredi devant le tribunal, accusé d'avoir commis "un ou plusieurs actes ayant une intention séditieuse" et d'avoir causé des dommages matériels.

Les oppositions réprimées de nombreuses fois

Il pourrait être condamné à une peine maximale de sept ans de prison pour ces faits commis entre le 17 et le 21 juillet, selon le dossier du tribunal consulté par l'AFP.

Le juge a rejeté la demande de libération sous caution de l'accusé et l'affaire a été ajournée au 19 août.

Depuis l'introduction de deux lois de sécurité nationale en 2020 et 2024, les oppositions au gouvernement de Hong Kong et à la Chine ont été réprimées de nombreuses fois.

Pékin avait imposé celle de 2020 après des manifestations parfois violentes en faveur de la démocratie l'année précédente.

A. La. avec AFP